Graffiti illégaux à Montréal
On distingue généralement le graffiti de la fresque par le statut illégal ou en tout cas clandestin, des graffitis « sauvages », mal exécutés, d’une qualité douteuse. Il s’agit d’ailleurs de messages violents, haineux et propagandistes que certains graffitis véhiculent.
Bref, il existe la distinction évidente entre les tags – signatures et messages, perçus comme des gribouillages qui évoquent la pauvreté, et les fresques, fréquemment considérées comme de véritables œuvres d’art.
Les graffitis illégaux évoquent la notion d’insécurité, en rapport avec son message violent. Ces créations dérangent d’ailleurs la plupart des passants parce qu’elles constituent une dégradation du paysage urbain.
La violation de la propriété privée est aussi un reproche récurrent adressé aux graffiteurs qui ne demandent aucun accord des propriétaires des murs qu’ils convoitent.
Il est à priori douteux de qualifier d’illégaux toutes les peintures de graffiti, mais il semblerait que la population interrogée à ce sujet porte surtout un jugement esthétique sur ce que les gens estiment être un mode d’expression à part entière, mais le graffiteur ou le graffeur est aux yeux de plusieurs un jeune homme marginal, anarchiste, punk, rappeur ou bohème.
Pour d’autres, cet « artiste de la rue » est incroyablement seul et simplement avide d’expression publique clandestine, d’être reconnu et apprécié.
Le graffiti évoque parfois la pauvreté et c’est souvent dans les quartiers défavorisés qu’on trouve les graffs. Photo : © GrandQuebec.com.
Nul doute, ça peut embellir des endroits tristes ou dénudés. Photo : © GrandQuebec.com.
Ce n’est pas correct de faire des graffitis sur les murs des propriétés privées. Photo : © GrandQuebec.com.
Les graffitis, il y en a des super beaux, mais tout ce qui est écriture et gribouillage c’est affreux. Photo : © GrandQuebec.com.
Plusieurs trouve ça beau dans la mesure où c’est pas du gribouillis, mais des jeunes de 15-18 ans s’expriment de cette façon. Photo : © GrandQuebec.com.
dGraffiti de Krios. Ces raffiti apportent de nombreuses informations aux linguistes comme le niveau d’alphabétisation des populations montréalaises. Photo : © GrandQuebec.com.
En voyant ça, on imagine des jeunes d’un style un peu bohème qui ont besoin de s’exprimer. Photo : © GrandQuebec .com.
C’est une expression métropolitaine des graffeurs un peu marginaux qui s’expriment de cette façon parce qu’ils ne peuvent pas le faire par d’autres moyens. Photo : © GrandQuebec.com.
Dans la plupart des pays, « dessiner » un ou plusieurs graffitis sur une propriété sans le consentement de son propriétaire est considéré comme du vandalisme, lequel est punissable par la loi. Photo : © GrandQuebec.com.
N’importe qui peut faire ces dessins mal exécutés sur un pont. Photo : © GrandQuebec.com.
Pour clarifier un peu : il y’a une différence entre tag et graffiti Les tags sont les écritures « illisibles » que l’ont voit un peu partout, ces signatures fait en hâte et qui peuvent polluer l’espace visuel. Un tag est réalisé a la bombe aérosol, marqueur, tournevis sur les vitres, etc. Photo : © GrandQuebec.com.
Les graffiti sont des pièces sont plus élaboré. Ces graffiti sont soit réalisés en vandale dans l’espace urbain, sur des murs privés… ou dans d’espace plus réservé ( entrepot, terrain … ) ou les graffeurs peuvent donner libre cours a leurs inspirations et élaborer des fresques. Photo : © GrandQuebec.com.
Les graffers, aussi appelés graffiti-artists, graffiteurs, graffs ou même writers, emploient diverses techniques et inspirations. Pochoirs, aérosols et poésie ne sont que quelques exemples de la versatilité du courant. Photo : © GrandQuebec.com.
Ozon. Notons qu’on connaît de nombreux autres exemples anciens : graffiti maya à Tikal (Guatemala), graffiti viking en Irlande ou à Rome, runes varègues en Turquie, etc. Photo : © GrandQuebec.com.
C’est pas un art, c’est du barbouillage. Photo : © GrandQuebec.com.
Et cela, c’est de l’art, c’est une façon de s’exprimer qui met de la vie (à condition d’en faire sur les supports autorisés). Coin de Ste-Catherine et Sanguinet (?). Photo : © GrandQuebec.com.
Parfois, le graffiti est employé pour communiquer un message politique et social. Comics. Photo : © GrandQuebec.com.
En fait, le critère du vandalisme est très simple : C’est quand c’est fait sans l’accord du propriétaire du support. Photo : © GrandQuebec.com.
Dans les temps modernes, la peinture aérosol et les marqueurs sont devenus les outils les plus utilisés. Photo : © GrandQuebec.com.
Un grand nombre de textes comportent des fautes d’orthographe ou de grammaire. Photo : © GrandQuebec.com.
Le graffiti urbain se développe souvent dans un contexte de tensions politiques. Photo : © GrandQuebec.com.
En fait, les graffiti existent depuis des époques reculées, dont certains exemples remontent à la Grèce antique ainsi qu’à l’Empire romain. Photo : © GrandQuebec.com.
Le graffeur, c’est quelqu’un qui veut s’exprimer, mais s’exprimer sur des affaires publiques, ce n’est pas correct. Il y a des murales faites spécialement pour ça. Photo : © GrandQuebec.com.
Ces « œuvres d’art » peuvent aller de simple marques de griffures à des peintures de murs élaborées. Photo : © GrandQuebec.com.
On ne se laisse pas de répéter qu’il ne devrait pas en avoir sur les murs des propriétés privées. Photo : © GrandQuebec.com.
Des petits jeunes écrivent les initiales de leur blonde. Ça devrait être enlevé. Photo : © GrandQuebec.com.
Battle of the paints. Une partie des graffitis a gagné sa place du fait notamment de la disponibilité d’aérosols de peintures « émaillées » (originellement destinées à la peinture d’automobiles). Photo : © GrandQuebec.com.
Il y a aussi des chefs-d’œuvre. Les graffiteurs peuvent être des jeunes de la rue ou de vrais artistes. Photo : © GrandQuebec.com.
« Graffitis: les murs n’ont pas d’oreilles, mais une mémoire. » (Sylvain Tesson, écrivain et voyageur français). Photo : © GrandQuebec.com.
« Principal résultat de l’instruction obligatoire : les graffiti sur les monuments publics. » (Jean Dutourd, écrivain, pamphlétaire et académicien français). Photo : © GrandQuebec.com.
Il existe de nombreux caractères et styles de graffiti, cette forme d’art évoluant rapidement. Photo : © GrandQuebec.com.
En 1960, George Brassaï (de son vrai nom Gyula Halász) publie le livre Graffiti , fruit de trente ans de recherches, régulièrement réédité, qui propose le graffiti comme une forme d’Art brut, primitif, éphémère (cette publication c’est sans doute la première fois que l’on évoque le graffiti comme un art). Photo : © GrandQuebec.com.
Des nombreux murs des arrière-cours sont gravés de graffiti, mais la tradition s’en vient de l’antiquité ! On trouve souvent des graffiti anciens, parfois très anciens, dans des endroits abrités de la lumière, de l’humidité et peu décorés, tels que les cellules de prisons, les cellules monacales, les casernes, les cales des bateaux, les caves, les catacombes (les graffiti des premiers chrétiens, dans les catacombes romaines, sont une importante source de documentation à leur sujet), etc. Photo : © GrandQuebec.com.
Saviez-vous qu’un musée du graffiti ancien existe à Marsilly, en France, mais le premier musée des graffiti historiques a été créé par Serge Ramond en 1987 à Verneuil-en-Halatte dans l’Oise, également en France. Ce musée regroupe plus de 3500 moulages de graffiti de toute la France couvrant 10 000 ans d’histoire. Au Québec, il n’existe pour l’instant aucun musée consacré à cette forme d’expression. Photo : © GrandQuebec.com.
« À partir du moment un tu commences a saloper les murs municipaux, que le contribuable paye pour les faire nettoyer, c’est du vandalisme pur est simple, que cela soit beau ou pas. » (Auteur inconnu). P hoto : © GrandQuebec.com.
L’art, c’est pas mettre son nom une des phrases débiles sur des propriétés d’autres. P hoto : © GrandQuebec.com.
Bref, graffiti est un art, mais il perd son statut de l’œuvre d’art lorsqu’il est sur un mauvais support, c’est-à-dire, lorsqu’ils sont faits sur les murs sans l’autorisation. P hoto : © GrandQuebec.com.
« Mur, je suis surpris que tu ne te sois pas effondré sous le poids des bêtises de tous ceux qui ont écrit sur toi » (graffiti trouvé sur un mur de Rome ancienne). Photo : © GrandQuebec.com.
Graffiti bleu. Photo : © GrandQuebec.com.
Graffiti au centre-ville de Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.
Un autre exemple de graffiti illégaux. Photo : © GrandQuebec.com.