Des centaines de fresques ornent de nombreux murs de Montréal, peintes dans des styles à la fois préparés et improvisés. Parfois, les sujets sont bien pensés et élaborés, d’autres fois il semblerait que l’œuvre naît rapidement et instinctivement. Les graffeurs aiment aussi utiliser des matériaux différents ce qui fait que leur travail est en constante évolution. Pour l’instant donc les auteurs ont une grande liberté créative et les styles ne sont pas définis.
On dirait que les artistes peintres ont deux critères principaux : le premier critère est la visibilité ce qui n’est que très logique, car un graffeur veut maximiser le nombre de personnes qui vont voir son travail, donc les auteurs cherchent un endroit propice, voir idéal. Ils favorisent les rues bondées et les espaces ouverts. Le second critère c’est le type de mur. En effet, la plupart préfèrent les vieux murs, parce qu’ils aiment jouer avec la texture et on a l’impression de continuer l’histoire du mur, d’y ajouter un nouveau chapitre au sein d’un long récit.
L’art mural fait partie d’une culture qui se révolte contre la société. Admettons qu’aujourd’hui encore, même si la situation évolue, le graffiti reste pour beaucoup de monde du vandalisme. Ce qui est faux, parce que le graffiti a renouvelé beaucoup de choses dans l’art contemporain notamment et le street art en découle directement. Il s’agit d’un nouvel univers imprégné d’art urbain.