Défile de la fierté : Les Célébrations de la Fierté Montréal se tiennent en août et s’adressent au public en général.
Des réjouissances sont nombreuses au cours des ces jours du mois d’août et le tout culmine avec le traditionnel défilé de la Fierté qui se met en branle au coin de la rue Guy et boulevard René-Lévesque. Une minute de silence est observée en mémoire des victimes du sida de l’homophobie. Le festive et flamboyant cortège termine son parcours à l’angle de la rue Sanguinet.
Au défilé s’ajoutent de nombreux spectacles et activités de toutes sortes, ainsi que la tenue de kiosques d’information aux abords de la place Émilie-Gamelin le long de la rue Sainte-Catherine Est, entre les rues Saint-Hubert et Papineau, dans le Village Gai.
Pour rappeler de sombres réalités et souligner que, pour plusieurs, le combat contre l’homophobie n’est pas encore gagné.
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En 2011, la parade a eu pour thème 3011 : odyssée du futur. Pour la première fois en cinq ans, le slogan de la campagne des Célébrations de la Fierté Montréal ne s’adressait pas au grand public, mais spécifiquement à la communauté gaie et lesbienne : Non à l’homophobie, non au racisme s’attaque au tabou dur racisme chez les homosexuels de la métropole québécoise.
Pas facile de savoir combien de personnes d’origine ethnique constituent la communauté gaie et lesbienne. Le président de la Fondation émergence etGai écoute, Laurent McCutcheon, évalue ce chiffre à 10% du nombre d’immigrants, soit 5000 homosexuels de plus chaque années au Québec.
Les immigrants homosexuels débarqués au Québec rencontrent un double défi. D’un côté, il y a le rejet de la communauté d’origine, d’un autre côté ils vivent le rejet de la communauté d’accueil parce qu’on ne partage pas les mêmes valeurs. Ils se retrouvent donc pris entre deux communautés différentes.
Pour trouver la solution, il faut établir le dialogue, avoir beaucoup d’information et de sensibilisation.
