
Château Ramezay en photos
Du premier édifice construit en 1705 pour Claude de Ramezay (1659-1724), le gouverneur de Montréal de 1704 à 1724, à sa vocation actuelle, le Château Ramezay a été le témoin privilégié de l’histoire de la métropole québécoise. Ce bel bâtiment a vécu les transformations du Vieux-Montréal et a participé aux moments les plus importants du passe de cette ville.
La solide structure arrondie des murs épais de la voûte domine l’espace comme au début du dix-huitième siècle et les deux étages préservent l’atmosphère des époques révolues. Le château est l’un des rares témoins de la vie quotidienne à Montréal au XVIIIe siècle accessible aux visiteurs.
Au Château Ramezay, les murs ont des histoires à raconter… Deux expositions permanentes et les expositions temporaires, permettent aux visiteurs d’explorer l’histoire de Montréal, du Québec et du Canada et ce, de la préhistoire amérindienne à nos jours, ainsi que d’apprendre davantage sur le patrimoine et culture.
Laissez-vous charmer et bonne visite !
Sous le régime français, l’étendue du territoire occupé par les maisons montréalaises ne dépasse guère les limites de la vieille ville d’aujourd’hui. Photo : © GrandQuebec.com
Au XVIIIe siècle, Montréal est au carrefour d’importants réseaux d’échanges. Photo : © GrandQuebec.com.
La cage de La Corriveau. La sentence imposée à Marie-Josephte Corriveau, appelée en anglais to be hanged in chains, est une coutume anglaise qui remonte au Moyen Âge et qui est très utilisée au XVIIIe siècle. Elle avait pour but de donner un exemple macabre de la puissance de la justice. La cage était composée de chaînes et de cercles de fer qui retenaient le cadavre en place pendant qu’il était exposé en public. Elle empêchait aussi qu’on vienne voler le cadavre pour l’enterrer. De la réalité à la légende, il n’y a qu’un pas. On raconte que quelques jeunes gens hardis décrochèrent en secret la cage de Marie-Josephte Corriveau et enterrèrent le cadavre en dehors du cimetière paroissial. Voilà qu’elle était mystérieusement disparue… La nuit, on entendit grincer les crochets de fer de sa cage et cliqueter ses ossements. Elle hantait maintenant le lieu de son supplice… La Corriveau était née. Elle allait occuper une place de choix dans l’imaginaire québécois. Lorsqu’on découvre sa cage dans les années 1850, on l’expose de ville en ville et les foules se précipitent pour la voir. Puis on en perd la trace. Nouveau mystère… La légende de La Corriveau sera reprise par la littérature, le théâtre et le cinéma. Philippe Aubert de Gaspé, Louis Fréchette, Victor-Lévy Beaulieu et André Théberge feront de cette simple meurtrière une sorcière. Photo : © GrandQuebec.com
Deux domestiques de Claude de Ramezay, photo : archives personnelles de Claude de Ramezay, domaine public, aucune licence nécessaire.
Une paysanne engagée par M. le gouverneur comme domestique. Photo : vers 1710, archives personnelles de Claude de Ramezay, photo en couleurs du domaine public, aucune licence nécessaire.
Une paire de sabots du temps de la Nouvelle-France. Photo : © GrandQuebec.com.
Carte de la Nouvelle-France. 1717. Papier imprimé, donateur anonyme. Dès Samuel de Champlain, les Français empruntent le vaste réseau hydrographique pour pénétrer loin à l’intérieur du continent nord-américain. Au début du XVIIIe siècle, la Nouvelle-France atteint son apogée ; elle s’étend alors à l’échelle continentale, de la baie d’Hudson au golfe du Mexique. Photo : © GrandQuebec.com.

Entrée du château. Si le territoire est doté d’un important réseau de fortifications, il est faiblement occupé et la population se concentre dans la vallée du Saint-Laurent. Le voyageur peut parcourir des centaines de kilomètres sans jamais rencontrer un signe de la présence française. Photo : © GrandQuebec.com.
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Poteau du condamné. Photo : © GrandQuebec.com
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Bas-relief au château. Photo : © GrandQuebec.com.
Four typique de la Nouvelle-France. Photo : © GrandQuebec.com.
Pantoufles anciennes. Photo : © GrandQuebec.com.
La cuisine du château. Photo : © GrandQuebec.com.
Salle de Nantes. Photo : © GrandQuebec.com.
On retrouve en Nouvelle-France différentes influences, qu’elles soient françaises, amérindiennes, britanniques ou américaines. Ces influences marquent l’histoire de la ville au fil des ans. Photo : © GrandQuebec.com.
Métier à tisser manuel. Photo : © GrandQuebec.com.
Le gouverneur Ramezay au travail. Photo : © GrandQuebec.com.
Une Iroquoise. Photo : © GrandQuebec.com.
Une femme iroquoise. Photo : © GrandQuebec.com.
Métier à tisser de l’époque de la Nouvelle-France. Photo : © GrandQuebec.com.
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Un groupe de colons des régions éloignées de la colonie se sont rendus au château. Il sont heureux de pouvoir s’échapper à une incursion iroquoise qui ne cessent pas d’attaquer les villages malgré la Grande Paix de Montréal, signée en 1701. Photo : Vers 170, archives personnelles de Claude de Ramezay, photo du domaine public, aucune licence nécessaire.
Fauteuil « Os de mouton ». XVIIIe siècle. Bois, tissu d’ameublement. Donateur anonyme. Type de fauteuil très populaire au Québec. Pièce de transition entre les styles Louis XIII et Louis XIV, où l’on a remplacé les formes rectilignes par des volutes. Ayant aperçu ce type de fauteuil dans le manoir de leur seigneur, les habitants le surnommaient « fauteuil du seigneur ». Des imitations plus rustiques furent rapidement introduites dans leur demeure. Photo : © GrandQuebec.com.
Tableaux de la salle de Nantes. Photo : © GrandQuebec.com.
Armoiries de Montréal, avec la devise Concordia Salus. Photo : © GrandQuebec.com.
Quelques outils de l’époque. Photo : © GrandQuebec.com.
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Une calèche du XIXe siècle. Photo : © GrandQuebec.com.
Objets personnels des employés de l’époque du Bas-Canada. Photo : © GrandQuebec.com.
Une lustre de la salle De Nantes. Photo : © GrandQuebec.com.
Une paysanne de la Nouvelle-France. Photo en couleurs du XVIIIe siècle, archives personnelles de Claude de Ramezay.
Four ancienne. Photo : © GrandQuebec.com.
Pains cuisinés dans la four du château. Photo : © GrandQuebec.com.
Chambre à coucher du château. Photo : © GrandQuebec.com.
La chasse au castor était l’une des activités les plus pratiquées des colons en raison des prix de leur peaux en Europe. Photo : © GrandQuebec.com
Fondation Macdonalds-Stewart. Photo : © GrandQuebec.com.
À la prochaine ! Venez nous voir ! Photo : © GrandQuebec.com.

Drapeau ancien à l’entrée du château. Photo : © GrandQuebec.com.
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