Biodôme de Montréal en images
Le Biodôme musée vivant aux cinq écosystèmes est le rendez-vous incontournable des Montréalais et touristes désireux de découvrir la faune et la flore des Amériques. Si les castors, les manchots, les lynx, les loutres, les alligators font le bonheur des enfants, les reproductions de la forêt amazonienne et du golfe du Saint-Laurent attirent l’attention des parents.
En fait, il s’agit d’un endroit ludique et instructif qui donne un petit aperçu de ce qui se passe dans la nature.
Dans les sentiers du Biodôme, les visiteurs, appareils photo dans les mains, immortalisent leurs découvertes fascinantes, mais le Québec, le Canada et l’Europe sont bien représentés, les vacanciers en provenance des États-Unis se font plus rares, parce que la compétition de l’offre touristique qui s’accroit grâce à Internet, fait que le Québec ne fait plus partie des destinations les plus populaires de nos voisins du Sud.
Le Biodôme reste néanmoins l’une des principales attractions touristiques montréalaises et québécoises.
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Voici quelques photographies prises lors de la visite dans ce centre touristique et familial :
Le Biodôme a été aménagé dans l’ancien Vélodrome conçu et construit pour les Jeux olympiques 1976. Photo : © GrandQuebec.com.
Tamarin doré (nom scientifique : Leontopithecus rosalia), classe de mammifères. Son pelage est long et doré. Il arbore une crinière érectile, dont les poils peuvent se dresser. Ses longs doigts minces sont munis de griffes. Photo : © Nicolas T.
Au service de la nature : Encadrées par une politique conforme aux normes internationales en matière de santé animale et végétale, les actions de conservation du Biodôme portent sur ses propres collections vivantes mais aussi sur la sauvegarde du milieu naturel. Le Biodôme participe ainsi à plusieurs programmes nationaux et internationaux de conservation visant à prévenir la disparition et à favoriser la réintroduction en milieu naturel d’espèces menacées. Photo © V. Petrovski
Biodôme musée vivant
Caïman Yakare (c’est également son nom scientifique) classe reptiles, ordre crocodiliens. Son corps est couvert d’écailles noires. Ses yeux et ses narines sont situés sur le dessus de sa tête. Il a une bosse osseuse entre les yeux et une gueule aplatie. Ses dents pointues repoussent en cas de perte. Une troisième paupière, la membrane nictitante, protège ses yeux sous l’eau. Photo : © Nicolas T.
La longueur totale atteint 2,7 mètres et le poids, 35 kg. Les caïmans vivent jusqu’à 60 ans. Ils se nourrissent de poissons, d’amphibiens, d’escargots et de petits mammifères. Les jeunes mangent surtout des invertébrés. On trouve les caimans en Amérique du Sud, dans les forêts tropicales du bassin de l’Amazone, le long des ruisseaux et des rivières à faible débit, ainsi que dans les marécages. Photo © V.Petrovskiy
Capybara. Nom scientifique : Hydrochoerus hydrochaeris. Le capybara est le plus gros rongeur du monde. Il ressemble à un cochon d’Inde géant. Il a une grosse tête rectangulaire avec de grands yeux bruns et un museau aplati. Les poils de son pelage beige sont raides et courts. Ses pattes avant ont trois doigts et ses pattes arrière, quatre. Photo : © Nicolas T.
Biodôme musée vivant
Les ennemis naturels du capybara sont l’anaconda, le caïman, l’aigle harpie, le jaguar, l’ocelot, le puma et surtout l’homme qui le chasse pour sa chair et parce qu’il ravage ses cultures. Le capybara sait courir très vite. Face à un prédateur, il émet un cri pour avertir ses congénères qui se sauvent immédiatement et se cachent dans l’eau : seules leurs narines, leurs yeux et leurs oreilles émergent à travers la végétation flottante. Il n’est pas rare de voir un capybara se prélasser au soleil sur la berge à proximité d’un caïman. Le capybara vit sur les rives boisées des rivières, fleuves, lacs et marécages. On le trouve au Panama, dans une partie des Andes, en Colombie, en Uruguay, en Argentine et dans la forêt amazonienne. Photo © V. Petrovski.
Biodôme musée vivant
Lynx du Canada (nom scientifique : lynx canadensis). Son pelage est gris argenté en hiver et brun en été. Le félin a une touffe de longs poils noirs au bout des oreilles. L’extrémité de sa courte queue est noire. Ses pattes longues et massives lui permettent de marcher sur la neige. Photo : © Nicolas T.
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Il semblerait que ce sont des grenouilles tungara (nom scientifique – Engystomops pustulosus, classe amphibiens (batraciens). De petite taille, la grenouille túngara a la peau recouverte de pustules, ce qui lui donne l’air d’un crapaud. Son corps est brun, à l’exception de son ventre qui est blanc. Elle se tient sur le sol et sa coloration brune l’aide à se camoufler dans les feuilles mortes. On y voit aussi Dendrobate à tapirer (nom scientifique Dendrobates tinctorius). Ce dendrobate est l’un des plus spectaculaires. Le mâle est plus petit que la femelle et se distingue par ses ventouses plus grandes en forme de cœur et par ses pattes bleutées. Photo : © Nicolas T.
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On ne distingue pas très bien, mais il se peut, il s’agit du Grand chevalier (nom scientifique tringa melanoleuca), oiseau de rivage au plumage gris, noir et blanc qui émet en vol des séries de 3 à 5 sifflements. Son bec est souvent un peu retroussé. Ses pattes jaune vif ont des articulations. Mâle et femelle sont semblables. Ou bien, c’est le Bécassin roux (nom scientifique : Limnodromus griseus) : Oiseau migrateur commun de rivage de taille moyenne ressemble à la bécassine. Il a cependant un très long bec et un triangle blanc allongé sur le dos. Sa poitrine est roux vif en été et grise en automne. Son cri constitue le meilleur moyen pour l’identifier. Mâle et femelle sont semblables. Photo© Nicolas T.
Forêt laurentienne. Photo© Nicolas T.
Biodôme musée vivant
Esturgeon jaune ou esturgeon noir, difficile de comprendre. Photo : © Nicolas T.
Le golfe derrière la vitre. Photo : © Nicolas T.
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Passage menant vers les Côtes du Labrador. Photo : © Nicolas T.
Ara rouge (nombre scientifique : Ara Macao). Le rouge écarlate domine chez ce grand perroquet coloré. Il porte une grande tache jaune sur l’aile et du bleu sur les rémiges et les rectrices. Le croupion et la base de la queue sont bleu ciel, la face est blanche et le bec ivoire et noir. La queue est longue et pointue. Photo : © Nicolas T.
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Paysage boréal. Photo : © Nicolas T.
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Leporinus à bandes (Nom scientifique : Leporinus fasciatus), espèce commune exploitée commercialement pour l’aquariophiliepoissons osseux, longueur en captivité: 15 à 20 cm ; longueur en milieu naturel: 25 à 30 cm et plus. La coloration variable comporte cinq bandes transversales noires sur fond jaune chez les jeunes spécimens et dix au plus chez les adultes, sur fond orange. Le museau et la gorge du mâle se colorent souvent en rouge orangé ou en rouge sang. La femelle pond sur la végétation. Il se nourrit de préférence de végétaux mais l’espèce est omnivore. Il vit d’ordinaire en bancs dans les plans d’eau douce. On le trouve dans les eaux stagnantes et peu profondes, à végétation dense, et dans les petits cours d’eau lents à fond sablonneux. Ce poisson est très répandu en Amérique du Sud, de l’Orénoque jusqu’au bassin de la Plata. Au Biodôme, on le retrouve à la fois dans le bassin de la varzéa et dans le bassin des cichlidés de la forêt tropicale humide des Amériques. La température de l’eau doit être maintenue entre 24 et 26 °C. En aquarium, on le nourrit de vers, d’aliments séchés, d’algues et de végétaux tendres, comme de la laitue ou des épinards cuits. Photo : © Nicolas T.
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Iguane verte. Photo : © Nicolas T.
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Mâchoiron tété (poisson-chat de Colombie), nom scientifique : Sciades seemanni. Sa longueur est de plus de 90 cm. Il s’agit d’un poisson commun exploité pour l’aquariophilie. C’est un poisson carnivore, mais il est à son tour la proie d’oiseaux et de poissons. L’humain nuit aussi à l’espèce par des déversements de matières toxiques (industries minières et forestières), la pêche et la capture pour l’aquariophilie. Il vit en eau saumâtre, qu’il préfère aux eaux douces. On le trouve du golfe de Panama jusqu’au Pérou. Le mâchoiron tété évolue par groupes de 3 ou 4 individus. Certaines espèces de poissons-chats ont subi une dégénérescence de leur vision et sont devenues presque aveugles. Ceci est dû à leur mode de vie nocturne ou à leur habitat particulièrement turbide. Les barbillons deviennent alors des organes sensoriels très importants, qui aident les poissons à détecter la présence de proies ou d’autres formes de nourriture. Au Biodôme, on pouvait l’observer dans le bassin de la varzéa. Photo: © Nicolas T.
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Agami trompette (Nom scientifique : Psophia crepitans, ordre des Gruiiformes, famille des Psophiidés. Longueur d’environ 55 cm, poids entre 1 et 1,5 kg. Cet oiseau a une taille d’un faisan. Sa couleur dominante est la couleur noire et son dos gris est marqué au centre d’une bande de teinte brun rouille. Les courtes plumes de son cou ont des reflets violacés. Ses pattes sont verdâtres, comme son bec qui ressemble à celui de la poule domestique. L’agami trompette fait son nid au sol dans les forêts profondes. La femelle peut pondre jusqu’à dix œufs verts ou blanc crème. Pour se nourrir, cet oiseau ramasse les fruits et les noix que différents animaux arboricoles font tomber au sol. Il vit surtout dans les forêts tropicales humides. On le trouve en Guinée, au Venezuela, en Colombie, au Brésil et au Pérou. L’agami trompette vit au sol, en groupe de six à vingt individus. Il est habile à la course mais il ne vole pas très bien. S’il est poursuivi, il peut traverser les cours d’eau en volant sur une courte distance, puis il termine la traversée à la nage. Il est souvent domestiqué et peut jouer le rôle de «chien de garde» pour son maître. Au Biodôme, on peut l’observer souvent sur le sentier car cet oiseau a un comportement social, un peu à la manière des poules domestiques mais il est capable de voler. Faites attention à vos lacets de souliers car il les prend pour de petits vers ou serpents ! Photo © V. Petrovski.
Biodôme musée vivant
Ara hyacinthe (Nom scientifique : Anodorhynchus hyacinthinus, ordre des Psittaciformes, famille des Psittacidés. Ces grands perroquets au plumage bleu vivent jusqu’à 60 ans en nature et jusqu’à 80 ans en captivité. Le gros bec noir est doté d’une mandibule supérieure mobile. Le contour des yeux est coloré de jaune. L’ara hyacinthe atteint la maturité sexuelle entre 4 et 6 ans. L’oiseau niche dans les troncs d’arbres ou sur les falaises. La femelle pond 2 ou 3 œufs qu’elle couve durant 28 à 29 jours. Les jeunes restent au nid environ 100 jours. Il se nourrit de fruits, de graines, de noix et de racines. Il a peu de prédateurs à part l’humain. L’aigle harpie le capture parfois. Il vit dans la forêt tropicale modérément boisée d’Amérique du Sud, dominée par les palmiers. Photo © V. Petrovski,
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Ibis rouge (Nom scientifique – Eudocimus ruber, ordre de Ciconiiformes, famille des Threskiornithidés. La longévité est de 15 à 20 ans. Cet oiseau possède un long bec recourbé vers le bas. Il arbore un rutilant plumage rouge écarlate, sauf à l’extrémité de ses ailes marquées de noir. Ses pattes et la peau de sa face sont roses. En période de reproduction, le bec de l’ibis rouge devient noir. Il se nourrit de crabes, de mollusques, de petits poissons et d’invertébrés qu’il trouve en fouillant la boue au fond de l’eau. L’ibis détecte sa nourriture grâce au toucher et non à la vue. Il doit sa pigmentation rouge aux crustacés qu’il ingurgite. Le chassent les crocodiliens, les félins et les gros rapaces. Il fréquente les forêts de palétuviers, les marécages, les marais d’eau douce, les lagunes, les champs de riz et les estuaires des régions côtières, au nord et à l’est de l’Amérique du Sud. Au Biodôme, on les voit souvent au petit marais, où ils s’alimentent, mais ils passent aussi beaucoup de temps au sommet des grands arbres. Photo © V. Petrovskiy.
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Le bassin d’eau salée du golfe du St-Laurent dévoile une riche faune sous-marine ainsi que de nombreux oiseaux. Photo © V. Petrovskiy.
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Encadrées par une politique conforme aux normes internationales en matière de santé animale et végétale, les actions de conservation du Biodôme portent sur ses collections vivantes mais aussi sur la sauvegarde du milieu naturel. Photo © V. Petrovskiy.
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Le castor du Canada (Castor canadensis, classe des mammifères, ordre des rongeurs et famille des castoridés) est un rongeur sympathique qui vit dans la majeure partie du Canada. Végétarien, le castor se nourrit d’écorce, de feuilles et de bourgeons d’arbres. Ses essences préférées sont le peuplier faux-tremble, le bouleau, l’érable, l’aulne et le saule. En été, le castor adore consommer des plantes aquatiques comme la lentille d’eau, les racines du nénuphar et le potamot. Photo © V. Petrovskiy.
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La longueur moyenne d’un castor adulte est de 90 à 120 cm et son poids varie entre 13 et 35 kg. Son corps se termine par une queue aplatie et recouverte d’écailles coriaces et de rares poils rugueux. La queue d’un castor de grande taille mesure jusqu’à 30 cm de longueur et peut atteindre 20 cm de largeur et 4 cm d’épaisseur. Photo © V. Petrovskiy.
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Eider à duvet (nom scientifique – Somateria mollissima, classe des oiseaux, ordre des ansériformes, famille des anatidés (oies et canards). Le mâle, en hiver et en plumage nuptial, a le ventre noir et le dos blanc. Il porte une calotte noire sur la tête et sa nuque est verdâtre. La femelle a l’apparence d’un gros canard brun. Les plumes à la base du bec dépassent les narines. La femelle produit une couvée par année et on compte de trois à cinq jeunes par couvée. Le nid est tapissé de duvet par la mère. Vingt-quatre heures après l’éclosion, les jeunes accompagnent la femelle à la mer, puis se dirigent vers les zones d’alimentation. Photo © V. Petrovskiy.
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Guillemot à miroir (nom scientifique – cepphus grylle, classe des oiseaux, ordre des haradriiformes, famille des alcidés (vrais pingouins). Ses dimensions varient de 30 à 35 cm (l’envergure est de 52 à 58 cm). Son poids moyen atteint 500 g. La longévité en nature est d’environ 12 ans. En été, son plumage est entièrement noir, à l’exception d’une tache blanche sur chaque aile. Les pattes et l’intérieur de la bouche sont rouge vermillon. En hiver, le ventre et le cou deviennent immaculés. Le dos et la tête se marbrent de blanc. Cet oiseau se nourrit de petits poissons, comme le capelan, le poulamon, le lançon et la blennie, ainsi que d’invertébrés vivant sur les fonds marins. Il est chassé par des rapaces, comme le faucon pèlerin. De gros goélands ainsi que de gros poissons peuvent aussi l’attraper. Les œufs et les jeunes sont mangés par le renard arctique, le renard roux, des corbeaux et parfois des goélands. Photo © V. Petrovskiy.