En plus de 400 ans, les limites du territoire de la ville de Québec ont subi des modifications. Pensons notamment aux annexions qu’elle a connues de la fin du XIXième siècle jusqu’au XXième siècle. La fusion de douze municipalités de banlieue avec Québec, le 1er janvier 2002, a elle aussi modifié le découpage urbain (mais en 2006, les limites de Québec changeaient à nouveau à la suite de la défusion de Saint-Augustin-de-Desmaures et de L’Ancienne-Lorette.
Au-delà de sa beauté, Québec est d’abord et avant tout une ville qui offre une qualité de vie sans pareil à qui vient s’y établir. Parmi les nombreuses communautés culturelles qui s’y sont enracinées, les dix principaux pays d’origine de la population immigrante sont la France, la Colombie, le Maroc, la Bosnie-Herzégovine, la Chine, l’Algérie, la République démocratique du Congo, la Roumanie, la Tunisie et le Burundi. De nombreux services d’accueil et d’accompagnement ont été mis en place afin que l’installation des nouveaux arrivants se déroule bien.
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Notons finalement que depuis 1833, l’année de l’incorporation de la Cité de Québec, 37 maires se sont succédés à l’hôtel de ville. Certains n’ont fait que passer 47 jours (Georges Tanguay, 1906), alors que d’autres sont restés plus longtemps – le record pour l’instant est de 16 ans (Jean-Paul L’Allier, 1989-2005). L’un (Simon-Napoléon Parent) a même cumulé les fonctions de maire (1894-1906) et de premier ministre du Québec (1900-1906).
La palme du rocambolesque revient au maire Adolphe Guillet dit Tourangeau qui, en 1870, se barricade à l’intérieur de l’hôtel de ville avec ses conseillers à la suite de sa défaite. Le nouveau maire élu, Pierre Garneau, fait surveiller les lieux jour et nuit pour briser le siège. Affamés, les occupants sortiront après trois jours de réclusion.
Une seule femme a occupé le poste de maire de Québec (Andrée P. Boucher, 2005-2007).