Grosse-Île

Grosse-Île de l’archipel des Îles-de-la-Madeleine

La Grosse – Île fut colonisée par des pionniers écossais, c’est la seule île de l’archipel des Îles-de-la-Madeleine qui est entièrement anglophone et sur laquelle les panneaux sont en anglais. Ses habitants, pêcheurs et agriculteurs, ne parlent pas le français en sa majorité,  ils le comprennent toutefois.

La Grosse – Île compte quelque 500 habitants et la vie ici est organisée selon un mode traditionnel. Son paysage est vallonné, avec de nombreuses falaises rouges et de charmantes plages de sable, dont la plage la plage de la grande – Échouerie, longue de 10 kilomètres, presque déserte en toute saison, mais très agréable.

De plus, cette île abrite la réserve nationale de la faune de la Pointe-de-l’Est.

Île Brion

Île Brion, d’une superficie de 7 kilomètres carrés, s’étend sur une longueur de 8 kilomètres dans la partie la plus septentrionale des îles de la Madeleine (cette île fait partie de la municipalité de Grosse-Île). Son contour est irrégulier, bordé de falaises dont certaines atteignent 60 mètres d’altitude; les navigateurs redoublent de vigilance aux abords de cet écueil redouté de tout temps. L’île a été acquise par voie d’exploration en 1987 par le ministère de L’Environnement du Québec qui y créa une réserve écologique. L’objectif est de conserver intégralement le seul site des îles de la Madeleine représentatif de toute la diversité écologique de l’archipel, à l’exception du contexte lagunaire.

L’île Brion, inhabitée et peu perturbée, renferme, notamment, une faune aviaire de 141 espèces (le pluvier siffleur, menacé d’extinction, pourrait y nicher) et c’est la seule île de l’archipel qui ait conservé sa forêt primitive de conifères. Lors de son passage sur l’île en 1534, Jacques Cartier y érige sa deuxième croix et la baptise « îl de Bryon », en l’honneur de son patron et principal bailleur de fonds de l’expédition, Philippe de Chabot (vers 1492-1543), sieur de Brion, gouverneur de Bourgogne, amiral de France. On attribue à ce dernier l’idée de la colonisation au Canada.

Hameau d’East Cape

Aux îles de la Madeleine, le hameau d’East Cape est établi sur l’île de l’Est, à l’intérieur des limites de la municipalité de Grosse-Île. Ce lieu habité à pris le nom abrégé du cap Nord-Est, une remarquable colline isolée de 62 m d’altitude sise à proximité. Le cap forme le noyau rocheux oriental de l’archipel, dont la surface émerge au-dessus de l’horizon. La forme anglaise du toponyme a été conservée en ce qui a trait au hameau en raison de la présence majoritaire d’anglophones à Grosse-Île. On retrouve la désignation Northeast Cape sur la carte du capitaine Bayfield de 1837, laquelle désigne le cap. Le point cardinal Est a par ailleurs été retenu, dans la toponymie locale, pour identifier une île, une pointe, une dune, un cap, une plage. En 1958, Louis-Édmond Hamelin parle du « spectaculaire Cap N.-E. Sur l’île de l’Est » et montre que ce relief assez énergique est constitué de grès gris, qui est la roche en place.

Cap du Dauphin

Ce petit cap est situé au nord-ouest de la municipalité de Grosse-Île, à l’extrémité est de la dune du Nord, aux îles de la Madeleine. Des rochers portant la même désignation émergent près du littoral, immédiatement à l’ouest de cet escarpement. Jacques Cartier a attribué le nom de cette entité géographique le 26 juin 1534 : « À quatre lieues de ladite île, il y a un beau cap que nommames Cap du Dauphine, pour ce que c’est le commencement des bonnes terres ». Le navigateur malouin voulait ainsi rappeler le souvenir du fils héritier de François Ier, roi de France de 1515 à 1547, Henri II qui régnera de 1547 à 1559. Le surnom de dauphin, attesté dès 1100, devint le titre des seigneurs d’Albion, comtes du Viennois, dont les possessions ont été appelées Dauphiné, à partir du XIIIe siècle. Après le rattachement du Dauphiné à la France en 1349, le titre a été attribué à l’héritier de la couronne. Variante : Red Head.

Plage de la Grande Échouerie

Située entre les pointes Old Harry et de l’Est, cette plage du versant sud de l’île de l’Est, l’une des composantes des îles de la Madeleine, s’étend sur 9 km de longueur. Ce spécifique qu’on retrouve à quelques exemplaires dans les îles de la Madeleine, dans la péninsule de la Gaspésie et au Saguenay, rappelle le lieu où « échouaient » les morses et où ils étaient capturés. Ce toponyme qui date officiellement de 1960 n’apparaît pas sur la carte du comté des Îles-de-la-Madeleine en 1941. Son absence sur ce document ne signifie pas toutefois qu’il soit d’un usage nécessairement postérieur à 1941, chez les Madelinots.

Hameau d’Old-Harry

Le hameau d’Old-Harry est un petit poste madelinien situé sur la pointe de même nom dans la municipalité de Grosse-Île, à la jonction de l’île de la Grande Entrée et de l’Île de L’Est. Cette appellation apparaît une première fois sur les cartes de Joseph Frederick Wallet Des Barres, en 1769 et 1776, et sur celle de l’amiral Henry Wolsey Bayfield de 1837, où le nom consigne est Old Harry Head. Le toponyme provient du prénom de Harry Clarke – qualifié par l’adjectif Old – un Écossais qui fut pendant longtemps le seul à occuper cette pointe. Head correspondait à un accident du relief, car ce mot a, en anglais, le sens de headland, « cape ». De nos jours, la majorité des habitants de cette petite agglomération portent le nom de Clarke, ils vivent principalement de la pêche.

Grosse-Ile
Grosse-Île. Photographie libre de droit.

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