Les villes au XVIIIe siècle

Les villes canadiennes au XVIIIe siècle

Au XVIIIe siècle, lorsque l’on parlait de villes canadiennes, on parlait de Québec, de Montréal ou de Trois-Rivières. Québec était la capitale et le centre des activités sociales.

Ces trois villes étaient beaucoup moins populeuses que celles des treize colonies de la Nouvelle- Angleterre ou de la métropole.

Au milieu du XVIIIe siècle, Philadelphie comptait quelque 20 mille résidents, New York en avait 16 ou 18 mille, Boston au moins 15 mille.

Pourtant, en 1765 Québec n’avait que 8900 habitants et Montréal près de 6 mille. Quant à Trois-Rivières, c’était plutôt un village qui rassemblait moins de mille habitants. De fait, ce n’était qu’un poste de relais entre Québec et Montréal, un petit centre de services desservant la région et aussi un poste de commerce des fourrures.

En 1744 à Québec, la population habitait en proportions plus ou moins égales la Basse et la Haute-Ville, avec 500 maisons en Basse-Ville et 456 en Haute-Ville. Il y avait en moyenne dix personnes par domicile.

À Montréal, il y avait 387 maisons en 1741. La ville comptait alors une moyenne de 7,7 habitants par maison.

La même année à Trois-Rivières, 110 maison se dressaient sur un terrain sablonneux de 400 mètres de long sur 230 de large. Elles abritaient 600 habitants, soit une proportion de 5,3 personnes par maison.

Le nombre d’enfants par ménage ou par maison (ce qui revient au même à l’époque) est de 4 ou 5, mais il y avait aussi des jeunes couples sans enfants ou avec 1 ou 2 enfants.

rue st jean baptiste
La rue Saint-Jean-Baptiste du Vieux-Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.

Laisser un commentaire