Histoire du Québec

Ville-Marie: dix ans

Ville-Marie: dix ans

Histoire de Ville-Marie – les premières 10 années de la ville

Dès les premiers mois, les fondateurs de Ville-Marie érigent un petit fort avec une palissade.

Une fois le fort en place, la chapelle, l’hôpital et la maison commune sont construits. Les travaux sont dirigés par M. Gilbert Barbier, dit le Minime. De cette façon, les colons peuvent passer l’hiver dans une maison en bois (jusqu’à l’automne, ils vivaient sous des tentes). Cette maison commune n’est pas encore terminée, mais elle est déjà habitable.

Au printemps 1643, les premiers Iroquois apparaissent près du poste. La première escarmouche se produit en juin, sans grandes conséquences.

La plus grande partie des colons vivent enfermés dans le fort édifié à l’emplacement de l’actuelle Place Royale. Mais certains s’installent à l’extérieur des fortifications et bâtissent des maisons de bois aux murs percés de meurtrières.

Le fort est démoli après vingt ans pour faire place à un nouvel édifice qui possède une haute palissade avec des bastions, des courtines et des redoutes.

Les colons de Ville-Marie sortent armés chaque fois qu’ils vont cultiver les champs. C’est la cloche de la chapelle qui annonce le début et la fin des travaux. Si un danger se présente, la cloche donne l’alarme.

Cependant, la ville dispose de moyens financiers limités. En 1651, Jeanne Mance donne son propre argent pour remplir la caisse, mais cette situation ne peut s’éterniser. M. de Maisonneuve se rend donc en France pour rassembler des fonds.

À Paris, il rencontre les Associés de Notre-Dame ainsi que Le Royer qui l’aide à recruter une centaine d’hommes, «braves artisans, tous savants dans leurs métiers et tous gens de cœur pour la guerre».

Une seule femme les accompagne, c’est Marguerite Bourgeoys.

Au moment de leur arrivée dans la colonie, le nombre des habitants de Ville-Marie ne dépasse pas cinquante personnes. Naturellement, la perspective de vivre dans un relatif isolement, avec des hivers interminables et la menace constante d’une attaque des Indiens, en décourage plus d’un. Aussi les défections sont-elles nombreuses.

En 1653, sur les premiers colons venus à Ville-Marie, il ne reste plus que neuf personnes.

paul de maisonneuve

Paul de Maisonneuve, Géant du défilé de la Saint-Jean. Photo : © Serge Keln.

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