Les vêtements en Nouvelle-France
Vêtements en Nouvelle-France : Avant de sortir à l’extérieur, et même à la maison, on doit mettre des vêtements. Certains d’entre eux ressemblent beaucoup à ceux qu’on portait au temps de la Nouvelle-France. Et d’autres sont tout à fait différents. Par exemple, à l’époque, le vêtement de base, pour les hommes comme pour les femmes, est la chemise. En coton ou en lin, elle est assez longue pour servir de sous-vêtement.
Habiller les hommes, les femmes et les enfants
Les hommes portent un haut-de-chausse, une culotte qui s’arrête aux genoux, et une paire de bas. Ils enfilent aussi un gilet ou une veste. Finalement, ils mettent un justaucorps ou un capot, un large manteau avec un capuchon. Ils sont chaussés de souliers de cuir ou de sabots, des chaussures en bois. Ils se coiffent d’un chapeau ou d’un bonnet.
Les femmes portent des bas, un jupon, une jupe et un tablier. Elles revêtent aussi une camisole ou un mantelet. Comme les hommes, elles sont chaussées de souliers de cuir ou de sabots. Elles mettent une coiffe, un chapeau ou un bonnet.
En bas âge, les garçons et les filles portent une robe. À partir de sept ans, ils endossent une version réduite des vêtements de leurs parents.
Vêtements en Nouvelle-France : Des vêtements empruntés
Certains vêtements populaires dans la colonie sont empruntés à différents groupes. Tout comme le capot, la tuque est un vêtement associé aux marins. D’ailleurs, le mot « tuque » vient du Canada.
Les mocassins, des chaussures basses faites en peau ou en cuir, eux, nous viennent des Autochtones. On leur doit aussi le brayet. C’est une sorte de pagne, qui permet de se dénuder en restant minimalement couvert. Finalement, les mitasses sont des jambières qui vont de la cheville à mi-cuisse et qui protègent les jambes du froid.


Source du texte : Les enfants de la Nouvelle-France par Pierre-Alexandre Bonin, Gilbert Desmarais. Éditeur : Bayard Canada Livres.