Stadaconiens

Les Stadaconiens

Stadaconiens : Lorsque le navigateur Jacques Cartier remonte le fleuve, en 1535, ses rives sont occupées par les Iroquois qui désignent son le nom du Canada le vaste territoire s’étendant de l’île aux Coudres jusqu’en aval de Trois-Rivières.

L’explorateur malouin y observe quelques villages non palissadés dont Stadaconé, site actuel de la ville de Québec, qui a pour chef Donnacona.

Mais le plus important village le long du Saint-Laurent demeure toutefois Hochelaga, sur l’île de Montréal qui exerce sa domination sur les autres bourgades de la vallée laurentienne.

Les villages iroquois renferment des maisons-longues où cohabitent plusieurs familles. L’habitat est entouré de jardins  où les femmes s’adonnent à l’horticulture. Les Stadaconiens pratiquent aussi la chasse et la pêche sur une grande échelle.

La notion d’État n’existe pas chez les Amérindiens. Mais les Iroquois se regroupent en confédérations. Ces associations entretiennent entre elles des relations pacifiques ou hostiles. Dans les tribus, c’est un conseil de chefs qui représentent chacun un clan qui règle la vie communautaire.

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Le droit de réprimande est le seul véritable pouvoir dont ils disposent. Les décisions du conseil, que l’on prend par consensus, se respectent par les habitants du village.

C’est avec stupéfaction que des résidents de la rue May dans l’arrondissement Verdun ont appris que lors de la construction du nouveau pont Champlain on va exproprier leurs terrains.

En fait, on ne connaît pas le site exact à Québec de la bourgade de Stadaconé. Dont on estime la population à quelque cinq cent habitants au moment de la période de contact. Les archéologues sont d’avis, par la plupart, que l’un des quatre ou cinq villages situés en aval de Stadaconé se localisait à Cap-Tourmente.

Les spécialistes ne s’entendent pas non plus sur les raisons de la disparition des Iroquois de la région à la fin du XVIe siècle. Quand Champlain mouille à Québec en 1608, les Iroquois n’occupent plus le territoire. Des bandes de pêcheurs nomades de langue algonquienne le fréquentent alors..

Voir aussi :

halte dans la foret
La halte dans la forêt. Œuvre de Louis-Philippe Hébert, cette sculpture qui rend hommage aux premières nations du Québec occupe une place de choix devant l’entrée principale de l’Hôtel du Parlement. Présentée à l’Exposition universelle de Paris en 1889, cette sculpture est considérée par plusieurs comme le chef-d’œuvre de l’artiste. Photo : © GrandQuebec.com.
maisons longues iroquoises Stadaconiens
Maisons-longues iroquoises. Ce type d’habitation peut loger de quatre à vingt familles, et parfois davantage. La construction est généralement faite en écorce de bouleau. Photo : © GrandQuebec.com.

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