Le scorbut

Le scorbut décime les Français

Le scorbut est une maladie pouvant entraîner la mort, causée par une carence en vitamine C.

Cette maladie décima les Français lors de la période hivernale de 1535. Les victimes ressentent une faiblesse générale, puis leurs jambes, leurs hanches et leurs épaules enflent.

La bouche s’infecte, les dents tombent. Plusieurs marins meurent, mais Cartier cache cette maladie aux Amérindiens. On craint qu’ils ne profitent de cette faiblesse pour attaquer la petite colonie française.

Cartier ordonne aux hommes encore valides de travailler à plusieurs endroits du campement. Il réussit ainsi à donner l’impression que tout est normal.

Volontairement ou non, un Amérindien du nom de Domagaya (on pense que c’était le fils du chef de Stadacona) raconte à Cartier comment il a pu guérir du scorbut.

Cartier se rend dans la forêt à la recherche du précieux remède: des écorces et des feuilles de l’annedda thuya occidentalis ou cèdre blanc. Ensuite, il les fait bouillir et les donne à boire à ses hommes. Après deux jours, les signes de la maladie ont disparu et les Français sont sauvés.

L'Indien généreux
L’Indien généreux, couverture du livre de Louis Côté, Louis Tardivel et Denis Vaugeois. Image libre de droit.

Les vertus de l’annedda furent révélées aux Français par les Amérindiens qui avaient depuis longtemps apprivoisé la nature américaine. Ils connaissaient les vertus de l’annedda et en faisaient part aux Français qui ont hiverné sur les bords de la rivière Saint-Charles. C’est l’un des premiers emprunts européens à la culture des autochtones. L’Indien Généreux. Ce que le monde doit aux Amériques. couverture du livre des auteurs Louise Côté, Louis Tardivel, Denis Vaugeois, éditions Boréal.

À lire aussi :

Laisser un commentaire