Principales activités économiques vers 1980

Les principales activités économiques au Québec vers 1980

Secteur primaire : Ensemble des activités économiques liées à l’exploitation des ressources naturelles.

Secteur secondaire : Ensemble des activités économiques liées à la transformation des matières premières.

Secteur tertiaire : Ensemble des activités économiques destinées à fournir des services.

Vers 1980, l’économie du Québec repose davantage sur le secteur tertiaire que sur le secteur primaire et le secteur secondaire.

Le secteur primaire

Dans les années 1980, certains domaines du secteur primaire, comme l’agriculture, connaissent d’importantes transformations. Entre 1961 et 1981, le nombre de fermes familiales diminue de moitié au Québec. Vers 1980, les fermes du Québec sont moins nombreuses, mais elles sont plus grosses, plus modernes et plus spécialisées.

L’utilisation de diverses machines agricoles permet aux agriculteurs d’augmenter leur productivité. Dans les années 1980, de plus en plus de fermes se spécialisent dans un seul type de production. La production laitière est le secteur agricole le plus important. La culture des céréales, la culture des légumes et l’élevage des animaux sont aussi des activités importantes.

Le secteur secondaire

Dans les années 1980, le secteur secondaire occupe encore une place importante dans le développement économique du Québec. Les principales industries de ce secteur sont l’alimentation, les pâtes et papiers, les métaux et les matériaux de transport, l’aluminium, le textile ainsi que l’automobile. Pour leur part, les industries minière et forestière connaissaient un ralentissement. Les exportations de bois et de minerais diminuent. Des milliers de travailleurs québécois perdent leur emploi. D’autres industries, comme celles qui sont litées aux nouvelles technologiques, se développent rapidement. C’est le cas de l’aéronautique et des communications (aéronautique est l’ensemble des sciences et des technologiques de la navigation aérienne).

L’industrie forestière

La forêt boréale couvre près du tiers du territoire québécois. La grande quantité de bois qui s’y trouve est un atout pour l’économie québécoise. Le bois est utilisé dans le secteur de la construction et dans la production du papier. Une grande partie de ces produits est exportée vers les États-Unis. Toutefois, à partir des années 1980, l’industrie forestière se développe moins rapidement à cause d’une baisse des exportations.

Le secteur tertiaire

À partir des années 1960, le secteur tertiaire, ou secteur des services, est celui qui connaît la croissance la plus rapide au Québec. Ce secteur regroupe l’ensemble des activités économiques qui ne sont pas liées à la production de biens matériels, par exemple l’administration, le commerce, la recherche, la santé et l’éducation.

Dans les années 1980, le secteur tertiaire est plus important que le secteur secondaire. Les commerces sont de plus en plus nombreux. La popularité des magasins à grande surface et des centres commerciaux entraîne la fermeture de certains petits commerces. Les consommateurs peuvent désormais trouver tout ce qu’ils cherchent au même endroit. Les Québécois sont nombreux à fréquenter les centres commerciaux.

Les grands complexes hydroélectriques vers 1980

Une grande partie du nord du Québec se trouve dans la région physiographique du Bouclier canadien. Le relief de cette région est accidenté, c’est-à-dire qu’il y a plusieurs montagnes et falaises. Ces dénivellations augmentent le débit des cours d’eau. Le fort débit de certaines rivières facilite la production de l’électricité. Ces rivières permettent donc l’installation de barrages et de complexes hydroélectriques.

Dans les années 1960, le gouvernement de Jean Lesage souhaite développer le potentiel hydroélectrique de la région de la Côte-Nord. Hydro-Québec construit alors une série de barrages sur deux rivières, la Manicouagan et la rivière aux Outardes.

Les plus grandes centrales hydroélectriques : 1) La Grande-1 ; 2) La Grande-2 ; 3) La Grande-2A ; 4) La Grande-3 ; 5) La Grande – 4; 6) Bersimis-1 ; 7) Bersimis-2 ; 8) Outardes-2 ; 9) Outardes-3 ; 10) Outardes-4 ; 11) Manic-5 ; 12) Manic-5-PA ; 13) Manic-2 ; 14) Manic – 3 ; 15) Beauharnois ; 16) Carillon.

Notons que plusieurs centrales et barrages peuvent changer de nom au fil des années. Ils peuvent porter le nom de politiciens qui ont participé à leur développement. Le barrage de Manic-5 porte aujourd’hui le nom de Daniel Johnson, l’ancien premier ministre; la centrale Manic-2 porte le nom de Jean Lesage et Manic-3 porte le nom de René Lévesque. La Grande 2 (LG-2) porte le nom de Robert Bourassa.

Dans les années 1970, le développement hydroélectrique se poursuit. Le premier ministre, Robert Bourassa, autorise la construction d’un vaste complexe à la Baie-James. Hydro-Québec est responsable de ce projet estimé à plus de 10 milliards de dollars. Les travaux pour aménager la rivière La Grande débutent en 1971 et se terminent en 1985. Surnommé le « projet du siècle », le complexe La Grande crée des milliers d’emplois lors de sa construction. En 1977, environ 6000 ouvriers québécois travaillent sur ce chantier. Le complexe La Grande est l’u des plus grands complexes hydroélectriques au monde.

Dans les années 1980, grâce à ces centrales, le Québec produit suffisamment d’énergie électrique pour répondre à la demande. Il peut même vendre et exporter sur surplus aux États-Unis.

Dénivellation : Différence d'altitude ou de hauteur. Débit : Quantité d'eau qui s'écoule en un temps donné. Complexe hydroélectrique : Regroupement de nombreux barrages et installations.
Dénivellation : Différence d’altitude ou de hauteur. Débit : Quantité d’eau qui s’écoule en un temps donné. Complexe hydroélectrique : Regroupement de nombreux barrages et installations. Photo de Nina Boer.

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