Premier anniversaire de l’accession au pouvoir du PQ de Pauline Marois
Épisodes de notre histoire : Le 4 septembre 2012, Pauline Marois devient la première femme à être élue au post de première ministre du Québec. Ainsi, le 4 septembre 2013, le Parti québécois célèbre le premier anniversaire de son accession au pouvoir. Si Pauline Marois affirme que le Québec « va mieux » et que son équipe est parvenue à « faire le ménage dans le désordre libéral », les partis d’opposition, en revanche, font valoir que les « nombreux reculs » et le manque de « leadership » de son gouvernement ont nui aux intérêts de la province.
Le 4 septembre 2012, Pauline Marois devient la première femme à occuper le post de première ministre du Québec. Deux semaines plus tard, la chef du Parti québécois présente son Conseil des ministres. À sa première rencontre, ce dernier annule la hausse des droits de scolarité, abroge les dispositions de la loi 78 limitant le droit de manifester et annonce la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Un manque à gagner de 1,6 milliard $ dans les finances publiques force toutefois l’abandon de plusieurs promesses électorales, dont l’annulation de la taxe santé et le gel des tarifs d’électricité.
Devant les cas de corruption et de collusion (révélés chaque jour à la commission Charbonneau), la première ministre s’engage, lors de son discours d’ouverture, à placer l’intégrité au cœur de ses priorités.
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L’Assemblée Nationale adopte à l’unanimité le projet de loi no 1 sur l’intégrité en matière de contrats publics, le 7 décembre. Souhaitant rassurer les milieux financiers, le gouvernement devance de six mois le dépôt de son premier budget.
Le 20 novembre, le ministre des Finances, Nicolas Marceau, donne le ton à l’orientation économique du Parti québécois. Elle propose alors un budget ayant pour cible l’atteinte du déficit zéro dès 2013-2014. Les efforts pour assainir les finances publiques ne se font toutefois pas sans heurts. Les compressions dans les universités (140 millions $), la recherche (38 millions $), l’aide sociale (20 millions $) et les CPE (56 millions $) notamment provoquent une levée de boucliers. Toutefois, libéraux et caquistes pointent tour à tour les pertes d’emplois. De plus, la diminution des investissements privés et la faible croissance comme autant d’indicateurs illustrant « le manque de vision économique » du PQ.
Quant aux initiatives du gouvernement sur les questions identitaires, elles sont loin de faire l’unanimité. Le projet de loi 14, qui vise à renforcer la Charte de la langue française, se bute à l’opposition catégorique des libéraux, tandis que la CAQ exige des amendements importants. Même chose pour le projet de charte des valeurs québécoises.
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