Navigation océanique à vapeur
Le premier steamer d’outremer est arrivé dans le port de Québec le 11 mai 1853 en provenance de Liverpool, Grande-Bretagne. Ce vapeur portait le nom de Genova.
Il était fait en bois et il était propulsé par des roues à aubes. Le Genova jaugeait 350 tonneaux.
Le deuxième vapeur est arrivé à Québec le 1er juillet de la même année. C’était le Lady Eagleton, de 355 tonneaux, qui provenait également d’Angleterre.
En septembre 1853, un troisième steamer britannique fait son apparition à Québec : le Sarah Sands.
Au fil des ans, les vapeurs remplacent les voiliers. Il est d’ailleurs beaucoup plus facile pour un bateau à vapeur de se rendre jusqu’à Montréal sans faire escale à Québec.
En arrivant à Montréal ces navires, qui ont un plus fort tonnage que les voiliers et que les goélettes, jetaient l’ancre à une certaine distance du rivage, car il n’y avait pas de quais. On devait improviser une passerelle ou utiliser des barques pour décharger les bateaux, ce qui prenait du temps et nécessitait des efforts. L’aménagement d’un grand port à Montréal est donc devenu primordial.

Voir aussi :
- Vie maritime au Québec (l’index thématique)
- Navigation à vapeur régulière
- Le premier sifflet à vapeur et la première course
- Bateaux-passeurs
- Bateaux à vapeur
- Au temps des matelots
- Les cabarets de Québec
- Construction navale à Québec
- Commerce maritime au Québec
- Débardeurs
- Naufrages au Québec
- Le printemps à Québec