Histoire de la musique en Nouvelle-France, chapitre 3
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La chanson française, la tradition lyrique et la tradition orale francophone sont très liées en Amérique du Nord.
Les particularités de la vie musicale des grandes villes françaises telles que Paris, Versailles, Bordeaux, Dijon, Lyon et Grenoble sont d’ailleurs très similaires à ce que l’on retrouve à Montréal ou à Québec.
À Québec, qui comptait près de 12 000 habitants au milieu du XVIIIe siècle, il y avait des concerts et même un journal dont une partie était consacrée aux nouvelles musicales. Même si elle en était à ses débuts, la vie culturelle était déjà bien présente en Nouvelle-France.
Il y avait des bals, des pistes de danse, des ballets et des réunions de chant et de danse. Ces événements culturels et les créations musicales étaient organisés tantôt par des amateurs, tantôt par des musiciens professionnels.
La tradition musicale québécoise était aussi influencée par les chansons des marins qui venaient dans les ports de la colonie.
Ces faits nous sont connus grâce aux efforts de Charles Berthelot, un riche marchand de l’époque qui rédigea le Manuscrit Berthelot. Ce document de près de 300 pages se trouve aujourd’hui au Séminaire de Québec.