Ligne du temps : Histoire des finances

Ligne du temps – histoire des finances au Canada

1817 (3 novembre) : Fondation de la Banque de Montréal, la toute première banque canadienne.

1818 (sans date exacte) : Fondation de la Bourse de Québec (the Quebec Stock Exchange) et d’une demi-douzaine de compagnies d’assurance attachées à la bourse aux leurs débuts.

1823 (1 janvier) : Nouvelle-Écosse devient la première province canadienne à émettre sa propre monnaie.

1858 (1 janvier 1858) : Le Canada introduit le système décimale dans sa monnaie.

1891 (17 décembre) : Création de la première Association des banques canadiennes à Montréal.

Juillet 1900 : Panique financière au Québec après la faillite de quelques banques.

1924 (2 janvier) : Fusion de la Banque d’Hochelaga et de la Banque Nationale.

1928 (14 juillet) : Le gouvernement fédéral du Canada autorise la fusion de la Banque canadienne de Commerce avec la Standard Bank of Canada.

1936 (7 mai) : Henri Gérin-Lajoie, ex bâtonnier général de la province de Québec et ex-président de la Banque Provinciale, succombe aux blessures subies dans un accident de la circulation.

1937 (19 juillet) : La Banque du Canada émet les premiers billets de banque bilingues.

1944 : Les banques perdent le droit d’émettre de la monnaie, un privilège réservé dorénavant à la Banque du Canada.

1946 (16 mai) : Le gouvernement fédéral du Canada annonce la fin des subsides sur le lait. Le contrôle des prix est transféré aux provinces.

1944 (27 juin) : L’annonce d’une hausse des exemptions d’impôt se traduira par une réduction de 600 000 du nombre des contribuables canadiens précédemment requis de payer les impôts.

1947 (13 décembre) : Dans son rapport annuel, l’Auditeur général du Canada révèle que la dette nationale s’élève maintenant à $13 milliards.

1952 (17 septembre) : Ouverture à Montréal d’une première banque au Canada avec guichets pour automobilistes.

1956 (20 mars) : Le gouvernement canadien autorise la vente d’or aux particuliers.

1957 (11 mars) : Le gouvernement canadien annonce un excédent budgétaire de $282,5 millions.

1961 (14 juin) : Démission de James E. Coyne, gouverneur général de la Banque du Canada, à la suite d’une vive controverse qui l’opposait depuis deux jours au cabinet fédéral, au sujet des politiques fiscale et monétaire pratiquées par la banque.

1962 (27 août ) : Établissement d’une Commission royale chargée d’étudier la structure des taxes au Canada.

1967 (14 septembre) : Les actionnaires de la Bank of Western Canada votent sa fermeture.

1968 (17 mars) : Réunis à Washington, les banques centrales instaurent un double marché de l’or.

1968 : Le gouvernement canadien décide d’accorder une marge accrue aux banques pour permettre d’étendre leur rayon d’action. Dorénavant les institutions bancaires peuvent payer et prélever n’importe quel taux d’intérêt, les seules règles étant celles du marché.

1969 (13 février) : Un attentat fait 32 blessés à la Bourse de Montréal.

1979 (27 mars) : À l’occasion du discours sur le budget 1979-1980, le ministre des Finances du Québec, Jacques Parizeau, annonce la création du Régime d’épargne-actions (RÉA).

1979 (29 juin) : La Banque Canadienne Nationale (BCN) et la Banque Provinciale (BP) annoncent une fusion qui aura lieu le 5 septembre prochain. La nouvelle Banque Nationale du Canada a un actif de 14 milliards de dollars, elle vient au 6e rang et possède 800 succursales.

1979 (9 octobre) : La Banque du Canada relève son taux d’escompte de 12,25% à 13%, dans le sillage d’augmentations similaires aux États-Unis.

1984 : Implantation au Québec des premiers guichets automatiques Oscar, permettant une gamme plus vaste de transactions.

1984 (3 juin) : On annonce qu’au Québec, les entreprises œuvrant dans le secteur culturel ont réalisé en 1993 un chiffre d’affaires global d’environ un milliard de dollars. L’industrie de la culture a engendré  l’an passé quelque 44 300 emplois, soit près de 1,7% de l’ensemble des emplois dans la province. Grâce aux taxes sur la vente des articles et aux impôts sur les revenus des particuliers et sur les profits d’entreprise, l’industrie de la culture a procuré des revenus d’environ 200 millions de dollars aux gouvernements du Québec et du Canada.

1985 (30 octobre) : Trois transactions dans le seul secteur du pétrole coûteront deux milliards de remises d’impôt au Trésor fédéral sans que le Parlement ait été mis au courant. M. Kenneth Dye, vérificateur général du Canada, en conclut qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond du tout, après tout, c’est de deniers publics qu’il s’agit, l’argent des contribuables qui élisent les députés pour protéger leurs intérêts.

1986 (22 avril) : Les médias annoncent que durant les années 1990, le Canada a effacé près de 2 milliards de dollars de prêts à long terme consentis à d’autres pays pour acheter des céréales et d’autres produits exportés.

1986 (19 décembre) : Le groupe La Laurentienne annonce qu’il se porte acquéreur de la Banque d’Épargne afin de diversifier ses services financiers. Le 14 juillet 1987, cette banque deviendra la Banque Laurentienne du Canada.

1987 (19 août) : La Banque de Montréal absorbera une perte extraordinaire de 400 $ millions à la suite des mesures de prudence comptable imposées par le surintendant des institutions financières à l’égard des prêts consentis à certains pays du tiers-monde en difficultés financières, dont le Brésil.

1987 (14 juillet) : Création de la Banque Laurentienne à la suite de l’acquisition par le groupe La Laurentienne de la Banque d’Épargne de la cité et du district de Montréal.

1989 (21 avril) : La Canadian Bank Note Company émet les dernières feuilles de billets d’un dollar. Les Canadiens devront apprendre à se servir de la pièce hendécagonale, c’est-à-dire, à onze côtés.

1989 (12 décembre) : Seulement la moitié des Canadiens ont la sage habitude de payer chaque mois le solde complet de leur carte de crédit, révèle une étude de Consommation et Corporation Canada. Avec des taux d’intérêt qui varient entre 20 et 29 pour cent, il n’est pas surprenant qu’ils paient un milliard en frais annuels d’intérêt. Il y a un an, leur solde s’établissait à 10 milliards et si la tendance se poursuit, il pourrait atteindre 12 milliards en décembre de cette année.

1989 (19 décembre) : Le ministre fédéral des Finances, Michael Wilson, annonce qu’une Taxe sur les produits et services (TPS) de 7% entrera éventuellement en vigueur.

1989 (28 décembre) : L’endettement excessif est une plaie qui se répand. Même chez les jeunes, il est de plus en plus facile de s’endetter de façon excessive. Un cas typique est celui d’un homme de 24 ans qui a accumulé 40 000$ de dettes. Une caisse populaire a accordé à ce jeune, qui est vendeur dans un magasin, un prêt personnel de 20 000$, sans endosser et sans hypothèque. Avec une marge de crédit, quelques cartes et un prêt auto, on arrive rapidement à ses sommes élevées.

1990 (17 janvier) : Annonce d’une fusion entre la compagnie d’assurance-vie La Sauvegarde et Assurance-vie Desjardins. Avec ses 427 millions de dollars de primes souscrites, la compagnie d’assurance-vie née de cette fusion devient la plus importante du genre au Québec.

1990 (10 avril) : La nouvelle Taxe sur les produits et services – TPS est adoptée à la Chambre des communes par un vote de 144 contre 114.

1990 (20 août) : Le ministre des Finances du Québec, Gérard D. Lévesque annonce l’intention d’harmoniser la Taxe de vente du Québec avec la nouvelle Taxe fédérale sur les produits et les services (TPS) qui entrera en vigueur le 1er janvier 1991.

1991 (1 janvier) : La Taxe sur les produits et services – TPS est appliquée pour la première fois.

1999 (13 mars 1999) : Un grand remaniement des Bourses canadiennes. Après la réorganisation, Toronto garde le marché des actions des grandes sociétés alors que Montréal reçoit l’exclusivité de tous les produits dérivés.

2009 (31 décembre) : L’année de forte reprise pour la Bourse canadienne que a affiché un rendement de 35% après une période quand le portefeuille avait été sérieusement mis à l’épreuve.

2010 (31 décembre) : La Bourse canadienne affiche un rendement de 15% du 1er janvier 2010 ce qui permet à bien des investisseurs de consolider un portefeuille. Plusieurs analystes financiers de la Bourse sont d’avis que l’année 2011 devrait aussi être positive, avec des rendements anticipés de l’ordre de 10% à 15% pour les marchés boursiers canadiens et américains. Les plus audacieux pourront aussi miser l’or, selon les analystes.

2010 (31 décembre) : La caisse de dépôt et placement du Québec a réalisé un rendement de 13,6% au cours du dernier exercice financier, l’actif de la caisse de dépôt a augmenté de 20,1 G$ pour s’établir à 151,7G.

2010 (31 décembre) : Le rendement de la Régie des rentes du Québec (RRQ) a été de 14,3% en 2010. La valeur du fonds de retraite des Québécois est passée de 28,6 à 33,3 milliards de dollars, entre le 31 décembre 2009 et le 31 décembre 2010. En 2010, les cotisations au Régime ont atteint 10,7 G$, alors que les sorties du fonds ont été de 10,4G$.

Voir aussi :

Businesswoman standing
Une femme d’affaires. Photo : GrandQuebec.com.

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