Westmount, note historique
Historique de Westmount. La situation géographique de cette ville de la communauté urbaine de Montréal justifie sa dénomination d’une certaine manière. En effet, elle a été implantée sur une butte qui constitue le sommet ouest du mont Royal, bien que géographiquement parlant il s’agisse plutôt du sud-ouest. Dès 1654, Jean Leduc, Jean Décarie et Jean Desrosiers, les trois Jean, comme on les appelait, arrivent de leur Bretagne et de leur Anou natales et s’installent à cet endroit, qui prend alors le nom de La Petite Montagne. En 1669, un poste missionnaire, le fort de la Montagne, y est implanté.
Cependant, le territoire se peuplera très lentement et compte encore peu de résidents au milieu du XIXe siècle. D’abord érigée comme municipalité du village de Notre-Dame-de-Grâce en 1874. Celle-ci se formera à même une partie du territoire de Montréal. La localité reçoit le nom de Côte-Saint-Antoine en 1879. Ce sera par la suite la dénomination du bureau de poste entre 1876 et 1895.
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La dénomination Côte-Saint-Antoine peut cependant se relever depuis longtemps dans la toponymie montréalaise et figure notamment dans un aveu et dénombrement (1731) : « Côte Saint-Antoine aussi nommée Coteau Saint-Pierre, joignant au NE le domaine de la Montagne et remontant au SO. » Élevée au rang de ville en 1890, elle prend la dénomination de Westmount en 1895. Ce nom de West Mount faisait l’objet d’une étude depuis 1877.
C’est vers 1893 que débute le véritable développement des lieux avec l’ouverture de la rue Sherbrooke. Les Westmountais, généralement bien nantis, habitent l’une des plus petites villes du Québec du point de vue territorial, avec moins de 4 km2 de superficie. On a découvert sur ce site des sépultures amérindiennes remontant à plus de 500 ans.