Historique de la municipalité de Saint-Prosper
Historique de Saint-Prosper : Cette municipalité sise à 120 km au sud de Québec, occupe la partie sud de la MRC des Etchemins, bornée au nord par Saint-Rose-de-Watford et au sud par Saint-Philibert, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Saint-Georges. Elle offre un relief assez accidenté, légèrement incliné vers le nord-ouest, et dont l’altitude varie entre 200 et 400 m.
Le village est situé sur une butte qui domine les environs et plusieurs vallées découpent le territoire qui l’entoure. Rivières et ruisseaux parsèment cet espace tels les rivières Famine et des Abénaquis ainsi que les ruisseaux Alec, Auclair, des Acadiens. D’abord parcourue par les Abénaquis, comme en fait foi le nom du cours d’eau déjà signalé, cette étendue reçoit, vers 1850, des chercheurs d’or qui prospectent la rivière Famine.
Le premier colon à s’établir en ces lieux arrive en 1863. Une mission, ouverte en 1880, par suite de l’arrivée de colons en provenance de Saint-Lambert, Saint-Isidore, Saint-Bernard, Saint-François et Saint-Georges, est désignée comme Saint-Prosper-de-Watford (1885) avant de prendre son nom actuel en 1901, à l’occasion de son érection canonique. L’Abbé Prosper-Marcel Meunier, né en 1852, fera construire une chapelle et un presbytère à cet endroit qu’il dessert de 1882 à 1890, alors qu’il occupe la fonction de curé de Saint-Zacharie-de-Metgermette (1881-1890). La reconnaissance populaire immortalisera et sanctifiera l’un de ses prénoms.
Historique de Saint-Prosper
Quant à Watford il s’agit d’un nom d’un canton attesté en 1795, proclamé en 1864. Il rappelle une petite ville anglaise du Hertfordshire. Son adjonction au nom de la mission souligne que les deux tiers du territoire formaient alors la partie ouest du canton. Ce dernier aspect se reflète parfaitement dans la dénomination de la municipalité du canton de Watford-Ouest (1886). On l’a modifié en Saint-Prosper en 1929.
Pour sa part, le bureau de poste ouvert en 1882 porte l’appellation de Saint-Prosper-de-Dorchester. On a désigné ce nom afin de le distinguer de celui d’un autre Saint-Prosper. Ce dernier se situe dans le comté de Champlain. Jadis peuplée d’importantes sucreries, le territoire prospérien donne plutôt lieu à la pratique de la chasse et de la pêche. Aussi de l’agriculture et à l’exploration forestière. La fabrication des chemises compte pour une bonne part de la prospérité locale. Par le commerce et la circulation, Saint-Prosper a toujours été dans la zone d’influence de Saint-Georges. Et cela, plus encore de nos jours.