Municipalité de Saint-Mathieu, note historique
Historique de Saint-Mathieu. À une quinzaine de kilomètres au sud-est de Châteauguay. Aussi à quelques kilomètres au sud de Sainte-Catherine, dans la MRC de Roussillon, on retrouve la municipalité de Saint-Mathieu. Relativement jeune, cette localité remonte à la Première guerre mondiale. Son histoire débute avec la fondation de la paroisse de Saint-Mathieu-de-Laprairie en 1914. Cet acte est suivi, cinq ans plus tard, de son érection canonique. Elle est en fait consécutive à son détachement de Saint-Constant, Saint-Polycarpe, Saint-Michel et Saint-Édouard.
Cependant, le territoire était déjà occupé vers 1870 et dénommé La Tortue. Il s’agit d’une appellation tirée du nom de la rivière de la Tortue. Celle-ci traverse la localité dans sa partie centre-est. D’autre part, le bureau de poste reflète bien ce phénomène puisqu’il portait le nom de La Tortue (1871), avant celui de Saint-Mathieu-de-La-Prairie (1919). La municipalité de Saint-Mathieu succédera, en 1921, à la municipalité des Parties-des-Paroisses-de-Saint-Constant-et-de-Saint-Philippe, entité administrative créée en 1917.
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De son véritable nom, Lévi, Matthieu, fils d’Alphée et auteur du 1er Évangile, occupera la fonction de péager au service du roi Hérode. Cet apôtre s’est signalé par sa fidélité à Jésus qu’il suit partout. On peut croire qu’on a voulu honorer, en retenant ce nom, un certain Mathieu Sénécal, propriétaire d’une terre dans la seigneurie de La Prairie. On signale ce patronyme à la fois dans les actes d’érection religieuse (1841) et civile (1844) de Saint-Philippe, voisine à l’est.
Pour ce qui est du spécificatif Laprairie. Celui-ci affecte en effet la dénomination de la paroisse et du bureau de poste. Il marque l’appartenance du territoire à la seigneurie de la Prairie-de-la-Madeleine (1647). Une partie de cette étendue se voyait comprise dans la seigneurie du Sault-Saint-Louis, créée en 1680. En mars 1992, les autorités municipales adoptaient la dénomination Mathéen. Ainsi elles ont décidé d’identifier collectivement les citoyens de l’endroit.
