Historique de Lachute

Historique de la ville de Lachute

Historique de Lachute. À l’origine, soit au XVIIE siècle, La Chute identifie une cataracte de la rivière du Nord qui perturbe son cours à environ une quinzaine de kilomètres en amont de sa confluence avec l’Outaouais. Peuplé dès la fin du XVIIIe siècle, l’endroit situé dans l’ancienne seigneurie d’Argenteuil, connu sous l’appellation de The Chute Settlement vers 1798, sera progessivement identifié sous celle de La Chute, les deux constituants se soudant au cours du XIXe siècle pour former le nom actuel.

Importante ville industrielle tournée vers l’avenir, ce qui lui a valu le titre de Cité de demain, Lachute compte quelques filatures de laine. La seconde industrie locale du Pays du sirop d’érable demeure ce précieux nectar québécois découvert jadis par les Amérindiens.

Anciennement, le chemin de fer a joué un rôle significatif dans le développement de l’endroit, notamment en ce qui a trait au Canadien National et au Canadien Pacifique. Le territoire actuel de cette municipalité, sise à la limite de la plaine du Saint-Laurent et des contreforts des Laurentides, à l’ouest de Mirabel, provient de la fusion de la ville de Lachute (1885) et du village d’Ayersville (1952), en 1966, cette dernière dénomination faisant allusion à une famille pionnière, les Ayers.

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Village déjà très dynamique en 1852, année de l’érection civile de la paroisse de Saint-Jérusalem-d’Argenteuil à laquelle on l’avait rattaché, ses balbutiements remontent à 1796. En fait, c’est la date à laquelle les premières familles en provenance de Jericho (Vermont) s’établissent sur les bords de la rivière. Elles érigent en 1803 un moulin à farine, au pied d’un rapide.

Couramment, on disait alors : « Pourtant notre pain à la chute ». Ce toponyme descriptif ne tarda pas à s’imposer d’abord pour identifier un bureau de poste établi en 1835. Puis une paroisse, Sainte-Anastasie-de-Lachute, canoniquement érigée en 1883. Le territoire comptait jadis l’agglomération de Lachute Mills. C’était le nom d’un bureau de poste entre 1880 et 1957. Il correspondait à la paroisse de Saint-Julien (1918).

L’économie locale s’alimente à des domaines aussi divers. Tels la papeterie, le textile, l’alimentation. Tout comme la fabrication de meubles, la construction de bateaux de plaisance.

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