Historique de la ville de La Tuque
Historique de La Tuque. Établie dans la partie haute du Saint-Maurice, presque à mi-course entre Trois-Rivières et Chambord, en Mauricie, cette ville naît et se développée grâce à l’exploitation forestière entreprise au début des années 1850. Tout comme à la construction du chemin de fer. Le territoire a d’abord se partage entre deux entités municipales. C’est la municipalité du village de La Tuque (1909) et celle de La Tuque Falls (1910). Les deux ont fusionné finalement en 1911 pour former la ville de La Tuque.
C’est dans la seconde moitié du XIXe siècle que l’exploitation de ce territoire a débuté. Mais il demeurait isolé du reste de la Mauricie. L’arrivée du chemin de fer a permis de relier La Tuque à Portneuf et Québec, vers le sud. Aussi au nord-ouest du Québec ainsi qu’à l’Ontario.
La liaison routière vers Chambord est plus récente. Immédiatement au sud de La Tuque, la municipalité de Haute-Mauricie était créée en 1972 à partir de portions de territoire des cantons de Carignan et de Malhiot, dans le voisinage de la réserve faunique du Saint-Maurice. Sa dénomination a été inspiré par sa localisation au nord de la région mauricienne à proximité du Saint-Maurice. Cependant, la population modeste et les coûts sans cesse ascendants ont entraîné le regroupement de Haute-Mauricie de La Tuque, officiellement concrétisé en août 1993. La dénomination originale de la nouvelle ville de La Tuque, dont une partie du territoire a servi de poste de traite à la Compagnie de La Nouvelle-France, est déjà attestée à la fin du XVIIIe siècle.
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Jean Baptiste Perrault parle, en effet, du « portage de la Tuque » dans ses écrits pour l’année 1806. Par ailleurs, l’explication du toponyme est fournie en 1823-1824 par l’explorateur François Verreault : « un Portage nommé Ushabatshuan (le courant trop fort pour le sauter ). Les Voyageurs le nomment La Tuque, à cause d’une Montagne haute, dont le pic ressemble à une Tuque. Ce portage est d’une lieue, avec des fortes côtés à monter. »
Le toponyme, également attribué à un bureau de poste ouvert en 1887, a donc pour point de départ l’existence dans le passé d’un énorme rocher dominant les chutes à l’endroit du Saint-Maurice où la ville a été établie. La forme de cette masse de pierre rappelait le bonnet de laine en forme de cône naguère largement porté par les Québécois et dénommé ici « tuque ».
Historique de La Tuque
« Tuc », mot occitan qui signifie « sommet, haut rocher », paraît dans la toponymie de la Dordogne et, même si on ne peut établir de rapport direct avec la désignation québécoise, la coïncidence demeure intéressante. Lors de la construction d’une centrale hydroélectrique en 1940, on a dû dynamiter en partie le rocher.
Porte d’entrée d’un vaste domaine de chasse et de pêche, lieux arrosés de centaines de lacs et de cours d’eau. Pays d’une sauvage beauté sculpté à même des Laurentides. La Tuque mérite bien le surnom de Reine de la Haute-Mauricie qu’on lui a attribué. L’activité économique repose largement sur la production de pâtes et papier. En fait, elle s’y conjugue harmonieusement avec les loisirs. On y prend le départ de la Classique internationale de canots de la Mauricie. Pour le mieux-être des Latuquois. Si l’île d »Orléans a servi de cadre de vie à notre barde national, Félix Leclerc (1914-1988). L’honneur de l’avoir vu naître revient toutefois à La Tuque.