Histoire du Québec

Histoire d’or

Histoire d’or

Histoire d’or et la civilisation des humains

L’or est le minerai le plus prisé par l’humanité depuis des milliers d’années. On l’utilise comme bijou, comme actif financier ou comme produit industriel.

Les premiers européens qui venaient au Canada étaient motivés par l’espoir de trouver des gisements d’or. Quand Cartier et Roberval se sont rendu compte que l’or dont regorgeaient, selon leurs premières appréciations, les environs de l’embouchure du Saint-Laurent, n’était que de la pyrite de fer, l’intérêt du gouvernement français pour le Canada diminue singulièrement. Cependant, au cours de l’histoire de l’Amérique du Nord, si la recherche de l’or entraîne un grand nombre d’expéditions et d’entreprises plus ou moins aventureuses, elle est aussi à l’origine de la découverte et de l’exploration de nouvelles terres, telles que la Louisiane ou le Manitoba.

Toutefois, la véritable histoire de l’or au Québec remonte aux années 1840 :

C’est l’époque de la découverte accidentelle de la première pépite d’or par la jeune Clothilde Gilbert près de la Rivière Touffe de Pin, sur la seigneurie Rigaud – Vaudreuil, dans la région de la Beauce. (certaines sources parlent de 1834, il n’en reste pas moins que la rivière Gilbert doit son nom à Clothilde Gilbert). Suite à cette découverte, le Québec connaît sa première ruée vers l’or à Saint-Simon-les-Mines, dans la Beauce, bien avant le Klondike.

En 1847, les droits seigneuriaux perpétuels de la famille Chaussegros de Léry sont loués par The Chaudière Mining Compagnie, première entreprise aurifère au Canada, une filiale de la Hudson Bay Company, dirigée par M. James Douglas. Néanmoins, cette première tentative d’exploitation industrielle n’aboutit pas. James Douglas est nommé gouverneur de la colonie de Victoria, en Colombie-Britannique, et l’entreprise ferme ses portes.

Dans les années 1860, une nouvelle ruée éphémère en Beauce provoque une vague d’immigration au Québec, accompagnée de désordres et de crimes. Cette fois, la campagne débute avec la découverte des pépites Kilgour de 52 grammes, McDonald de 45 grammes et Saint-Onge de 42 grammes.

En 1867, l’entreprise new-yorkaise De Léry Gold Mining Co. commence la première exploitation de l’or à Saint-François de Beauce. Jusqu’au milieu des années 1880, « l’âge d’or » règne dans cette région du Québec. On construit une ligne de chemin de fer et tout le monde est content dans cette Beauce dorée et paradisiaque… Mais vers la fin du XIXe siècle, suite à des litiges juridiques et à l’épuisement des gisements, le déclin se fait sentir.

Cependant, l’exploitation de l’or continue: Vers 1910, le Champs d’Or Rigaud – Vaudreuil travaille près de la rivière des Meules de Saint-François.

Avant cette date, en 1906, Alphonse Olier et Auguste Renault découvrent un gisement d’or sur les bords du lac Fortune, dans la région de Rouyn-Noranda. Plus tard, en 1922 (en 1923, selon certaines sources), Edmund Horne, un prospecteur venu de Nouvelle-Écosse, découvre un autre filon au nord du lac Tremoy.

À partir de 1935, la Lamaque Gold Mines exploite ce gisement. Cette mine d’or a été la plus riche du Québec pendant des décennies, et ce jusqu’en 1985, quand on ferme la mine Lamaque pour la convertir en centre d’interprétation de La Cité de l’Or.

Arthur Doyon ouvre au même moment la mine Doyon-Odyno, deuxième producteur d’or au Canada, en Abitibi.

Enfin, de 1957 à 1964, la Beauce Placer Mining Co. Ltd. utilise la drague Séraphin-Bolduc de Saint-Simon-les-Mines pour chercher de l’or, à nouveau dans la région de la Beauce, et produit ensuite une tonne et demie d’or, dont 50% à la Rivière Gilbert.

Aujourd’hui, au Canada, les principales zones de production se situent en Ontario et au Québec. Les mines de Hemlo en Ontario produisent jusqu’à 35 tonnes par an, mais le volume et la valeur de l’or en provenance du Québec diminuent après la fermeture des mines Bell Allard, Louvicourt et Bouchard – Hébert.

Cependant, il semblerait qu’un projet important soit réalisé en Abitibi par la Mines Agnico Ltée, qui s’occupe du gisement Goldex, situé à 3 kilomètres de Val-d’Or près de la rivière Thompson. Ce gisement, selon les données du gouvernement du Québec, contient environ 21 millions de tonnes métriques de minerai d’or, avec une teneur de près de deux grammes d’or par tonne. L’exploitation du gisement générera environ 200 emplois sur une période de 12 ans.

D’autres entreprises aurifères travaillent au Québec, telles que les Mines Agnico Eagle Ltée, les Mines Richmont inc, les Mines Aurizon Ltée, la Century Mining Corporation, la Mine Troilus et quelques autres.

val d'or

Val-D’Or, photo du domaine public.

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1 commentaire

  1. helene nadeau dit :

    salut je suis contente davoir détecteus de or
    merci

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