Des faux-monnayeurs

La peine des faux-monnayeurs

Les anciennes lois françaises étaient très sévères contre les faux-monnayeurs. Elles les punissaient de mort, et le roi ne faisait pas souvent grâce à ceux qui se rendaient coupables de ce crime contre l’État.

Dans la Nouvelle-France où l’argent était si rare, il y eut aussi des faux-monnayeurs. La tentation est si grande pour ceux qui n’ont rien, et pour quelques autres, qu’ils risquent souvent leur vie pour s’en procurer d’une façon ou d’une autre.

Nous en connaissons plusieurs cas. Le Journal des Jésuites, à la date du 28 juin 1667, nous dit: « On pend un faux-monnayeur ». Nous trouvons le nom de deux faux-monnayeurs dans les jugements du Conseil Souverain. Ils se nommaient Paul Beaugendre, dit Desrochers, et Pierre de Gencenay. Condamné à servir sur les galères pendant trois ans, l’un fut assez chanceux pour ne pas s’embarquer. On le remit aux Jésuites qui l’amenèrent dans leurs missions à l’intérieur de la colonie.

En 1741, Louis Mallet et sa femme furent exécutés pour fabrication de fausse monnaie de carte. Ils laissaient un jeune enfant qui fut envoyé en France chez son aïeul qui le réclamait.

Dans une lettre de l’intendant Bigot du 4 octobre 1749, nous lisons que l’on venait de pendre des faussaires. Mais les détails sur leurs crimes nous manquent.

Poteau du condamné exposé au Château Ramezay. Source de l'image : Histoire-du-Québec.ca
Poteau du condamné exposé au Château Ramezay. Source de l’image : Histoire-du-Québec.ca

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