
Construction navale à Québec
Le tout premier navire à franchir l’océan sous l’effet de la vapeur, sans se soucier des vents, fut le Royal William en 1833. Construit en 1830 dans le chantier maritime de la Rivière Saint-Charles, à Québec, ce pionnier de la navigation moderne annonçait la fin des antiques voiliers.
Le 18 août 1833, avec seulement sept passagers à son bord, le Royal William, parti de Boston le 18 août 1833, arriva dix-neuf jours plus tard à l’entrée de la Tamise.
Outre le Royal William, 2531 navires sont sortis des chantiers de Québec et de l’Île d’Orléans de 1797 à 1899. L’existence de plusieurs d’entre eux fut plus ou moins éphémère. Deux de ces navires sont devenu célèbres – le Columbus, lancé de l’Anse-du-Fort sur l’Île d’Orléans, et le Baron Renfrew, construit lui aussi sur l’Île d’Orléans.
Le Columbus, lancé le 28 juillet 1828, et le Baron Renfrew, lancé le 25 juin 1829, appartenaient tous les deux à la compagnie des frères Wood. Les deux navires sortirent pour leur première traversée en emportant dans leurs flancs une cargaison de bois évaluée à un million de dollars (de l’époque). Ces deux navires firent naufrage lors de leur premier voyage.
Cependant, d’autres vaisseaux ont fait une longue carrière sur les mers et les océans de la planète. On peut citer le Prince, la Petite Hermine (qui a emprunté son nom à l’un des vaisseaux de Jacques Cartier), le Nyassa, le Stag, le Pearless, la Marie Elsa et bien d’autres.
Sur les 2532 navires construits au Québec jusqu’en 1899, quatre seulement étaient des vapeurs: le Royal William, le Québec, le Rowland et le John Mumm. Les autres étaient de fins voiliers: des bricks, des goélettes, des brigantins, etc. Tous ces vaisseaux témoignent de l’habileté des constructeurs, mais les conditions de la traversée, les tempêtes, les glaces, parfois les erreurs humaines, ont eu raison de centaines de ces bâtiments.
Par exemple, de 1736 à 1898, au moins 138 navires ont coulé dans les parages de l’Île d’Anticosti, entraînant la mort de près de 355 personnes.
Traversier Trois-Pistoles-Les-Escoumins. Photo : © V. Petrovskiy
Voir aussi :
- Charlevoix au XIXe siècle
- Histoire des Outaouais
- Construction navale à Québec
- Chantiers navals de Montréal
- Première moitié du XIXe siècle au Québec
- Seconde moitié du XIXe siècle au Québec
- Musée Maritime du Québec
- Musée naval du Québec
- Catastrophes (naufrages)
bonjour messieurs et mesdames je suis etudiant dans une universite de construction navale et je suis titulaire d’un brevet de tchnicien en chaudronnerie (construction metallique et metaux en feuilles).
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Cordialement
Bonjour,
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