
Congrégation de Notre-Dame
C’est Marguerite Bourgeoys, originaire de Champagne, qui fonde en Nouvelle-France la Congrégation de Notre-Dame en 1658.
En juillet 1653, Marguerite Bourgeoys traverse l’océan afin de participer au développement de Ville-Marie et à l’éducation des enfants de la colonie. En arrivant à Ville-Marie, Marguerite propose la construction d’une chapelle en bois (à l’emplacement de l’actuelle chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours).
C’est en 1658 que Marguerite Bourgeoys ouvre la première école de Ville-Marie dans «un bâtiment de pierre d’environ 25 pieds en carré». Cet édifice, situé à l’angle des rues Saint-Paul et Saint-Dizier, avait été longtemps utilisé comme grenier.
La première institutrice de Montréal doit donc nettoyer et aménager le grenier afin de pouvoir commencer les cours. Pour accéder aux salles de classe, les écoliers doivent monter à une échelle extérieure. Un dortoir est installé au second étage et, durant la nuit, on enlève l’échelle afin d’éviter les mauvaises surprises.
Marguerite Bourgeoys préconise la formation d’institutrices, l’instruction gratuite et l’éducation des filles. Elle recommande l’apprentissage de la lecture à partir du français à la place du latin.
Quatre autres femmes rejoignent Marguerite Bourgeoys afin de fonder la Congrégation de Notre-Dame. Outre l’enseignement, Marguerite Bourgeoys accueille aussi les pauvres et les nécessiteux cherchant un refuge.
Plus tard, Marguerite Bourgeoys achète un terrain voisin sur lequel elle fait construire une maison. C’est dans ce bâtiment que la Congrégation de Notre-Dame va recueillir les premières filles du Roy. Connue comme la maison Saint-Ange, elle devient vers 1671 le siège de la Congrégation.
De nos jours, la Congrégation de Notre Dame est présente dans sept provinces canadiennes. Au total, quelque 1400 sœurs et 500 personnes associées se consacrent à maintenir des résidences pour les élèves du primaire et pour les étudiantes des cégeps ou des université. On trouve également des maisons d’hébergement pour les femmes en difficulté, des lieux de rencontre, d’accompagnement et d’apprentissages, des centres de croissance spirituelle…
Site web de la Congrégation de Notre Dame : cnd-m.org.

Sœurs de la Congrégation de Notre Dame et leurs élèves en 1888, ville Pointe-Claire. Source de la photo : Site Web de Pointe-Claire.
Voir aussi :
Bonjour, j’aimerais savoir si c’est la congrégation Notre-Dame qui était responsable d’administrer le Couvent Saint-Sauveur, situé à la basse ville à Québec.
Merci .
Oui ce sont les mêmes religieuses qui étaient à Saint-Sauveur. J’ai étudié là dans ma jeunesse.
bonjour,
Juste pour témoigner toute ma gratitude à la congrégation et surtout à la soeur Monique Daigle qui a été mon professeur de credo à Otélé (cameroun). Merci mes soeurs
Bonjour Jules,
Tu réveilles en moi de bien doux souvenirs. Otélé fut pour moi une étape formidable en ma vie d’éducatrice. Merci pour ce témoignage de reconnaissance. Je vois que tu es prêtre mais j’aimerais bien savoir où tu vis ta mission, enfin ce que tu es devenu. Pour ma part, je suis à Montréal en service communautaire. Quand j’aurai ton courriel je pourrai te partager davantage.
Je suis touchée…soeur Monique
Bonsoir,
Seriez-vous , par hasard, mademoiselle Monique Daigle qui a fréquenté l’école normale des sœurs de la congrégation, à Sherbrooke, en 1955?
D. Ross
J’aimerais avoir des nouvelles de Soeur Colette Paradis qui a enseigné à Saint-Pascal et de Soeur Gilberte Gingras également directrice à Saint-Pascal.
Merci et bonne année
Bonjour Mme Dumais,
Si vous souhaitez avoir des nouvelles de ces deux soeurs, nous vous invitons à contacter notre service des archives au cnd@cnd-m.org.
Bien à vous,
L’équipe de la Congrégation de Notre Dame
J’ai assisté à la messe à l’église St-Joseph d’Orléanns en Ontario. Un groupe de jeunes étudiants ont présenté leur projet d’aide aux haïtiens en République dominicaine. Les chants étaient animés par une religieuse de Notre-Dame, je crois. Ces chants, à la guitare, étaient très adaptés pour tous et spécialement pour les jeunes qui désirent chanter leur foi de façon nouvelle. Si c’est bien des soeurs de Notre-Dame qui animaient le groupe, pouvez-vous m’aider à trouver une adresse pour obtenir copir des chants.
Merci à l’avance de votre aide. Gérard Carrière
Bonjour,
je n ai pas a decrire le travail de la CND, j ai ete baigne par cette oeuvre j avais une tante qui etait religieuse de la CND.Sr.ST.Honorat.
Actuellement je cherche le livre de 8 et 9 ieme qui traitait de l enseignement menager dans les ecoles vers 1960, ce volume de classe etait publie par fides.ecrit par les Dames de la CND. IL s intitulait l enseignement menager au primaire en 8 et 9 ieme annee. Merci de votre collaboration Lisette tremblay
J’ai étudié à l’Académie Ste-Marie à Beauport avec les religieuses de la Congrégation Notre-Dame à la fin des années soixante. Je suis curieuse de savoir s’il y a des rencontres d’anciennes élèves de cette petite école de village.
Salut Monique,
Je ne sais pas si je vais te rejoindre, je fais un essai.
Je te souhaite une bonne journée
Gilberte xxx
Bonjour sœur Monique Daigle,
J’aimerais bien vous parler mais surtout pas vous harceler.
On vous a communiqué mon no de téléphone.
Merci
Anecdote cocasse mais drôle.
En 1955, j’étais parmi les novices, chez les Rédemptoristes à Sherbrooke. À la messe, nous étions dans le chœur de l’église N.-Dame du Perpétuel Secours, revêtus d’une soutane. Dans la nef, en avant, il y avait les filles de l’école normale de la Congrégation de N.-Dame. Parmi elles, j’avais remarqué une très jolie fille, mademoiselle Daigle.
Je me suis organisé pour être servant de messe. À la communion, il accompagnait le célébrant avec une patène. Rendu devant mademoiselle Daigle, je lui ai frôlé la gorge et le dessous du menton avec la patène. Elle a relevé les yeux et m’a regardé. Je suis devenu tout « croche ». La rumeur s’est répandue. Quelques jours plus tard, le directeur des novices me dit : « Doria, vous n’avez pas la vocation. Vous aimez trop les p’tites filles. ». Je suis parti.
Je présume que sœur Monique Daigle se souvient de cet événement.
Je pense,sauf homonymie,que la Soeur Monique Daigle de la CND décédée le 10 decembre 2020 à l’âge de 83 ans est bien la Soeur Educatrice qui a séjourné au Collège Bonneau d’Ebolowa(Cameroun), fin des années 70 et début des années 80.
Auquel cas,je présente à la CDN et sa famille biologique mes sincères et profondes condoléances.J’ai été élève de philosophie religieuse de la Soeur Monique en classe de Terminale au cours de l’année scolaire 1979/1980.
Elle m’avait laissé de très bons souvenirs.Je viens de retrouver sa trace grâce à la toile.
Que le Seigneur la garde dans la paix.