Les Cent-Associés, seigneurs

Les Cent-Associés, seigneurs de la Nouvelle-France

La Nouvelle-France est concédée en seigneurie en 1627 à la compagnie des Cent-Associés. Celle-ci possède donc la terre et exerce la justice qui est une garantie de paiement des redevances (cens, rentes, etc.) qui lui sont dues.  Les lots à bâtir sur les terrains de la ville sont concédés directement aux censitaires. Ailleurs, la compagnie accorde des fiefs à des seigneurs qui s’occupent de distribuer la terre aux censitaires.

En vertu du monopole de la compagnie des Cent-Associés, cédé à la Communauté des habitants en 1645, la liberté de commerce n’existe pas dans la nouvelle colonie française. Ses habitants doivent s’approvisionner aux magasins de la compagnie pour tous les articles d’usage courant. Toutefois, un arrêt royal met fin à ce système en 1648.

Ainsi, l’exportation et l’importation des marchandises autres que la fourrure sont désormais permises dans la Nouvelle-France. La fonction commerciale de la basse ville de Québec, la seule ville du pays digne de ce nom, se confirme à compter de ce moment.

Malgré les problèmes financiers que la compagnie des Cent-Associés a connus, elle est parvenu à établir une colonie viable le long du fleuve Saint-Laurent, avec l’accès à l’intérieur des terres.

Cependant, la compagnie des Cent-Associés a dû remettre ses possessions au roi en 1663, sous prétexte qu’elle n’avait pas rempli ses engagements et qu’elle n’était plus en mesure de soutenir la Nouvelle-France.

Voir aussi :

palais justice
Le premier tribunal de Québec le site du Palais de justice de la place d’Armes a été occupé par le Palais de la sénéchaussée, premier tribunal régulier à Québec chargé de rendre la justice au nom de la compagnie des Cent-Associés. L’édifice comprenait notamment une salle d’audience et un cachot. Il abritait également les appartements du procureur. Il a été abandonné au moment de la construction du Palais de l’intendant sur les bords de la rivière Saint-Charles. Carte postale ancienne (vers 1910).
Monument de Louis Hébert, le premier paysan de la Nouvelle-France et à son gendre Guillaume Couillard, l'un des premiers laboureurs. Photo : © Grandquebec.com.
Le monument de Louis Hébert. Œuvre du sculpteur Alfred Laliberté, le monument a été inauguré en 1918 pour commémorer le tricentenaire de l’arrivée de Louis Hébert au Canada. Sur le socle, l’artiste a représenté le gendre du premier colon, Guillaume Couillard. Installé aujourd’hui dans le parc Montmorency, le monument s’élevait autrefois à côté de l’hôtel de ville de Québec.

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