Communautés religieuses en Nouvelle-France

Les communautés religieuses en Nouvelle-France et l’évangélisation

En tant que roi catholique, Louis XIII a des obligations envers l’Église du Rome qui, elle-même, se place sous l’autorité du pape. Le roi doit notamment accorder son soutien aux membres des communautés religieuses établis en France et dans les colonies du Royaume.

Dans l’édit qui décrit le mandat de la Compagnie des Cent-Associés, Louis XIII déclare que la Nouvelle-France est en territoire chrétien où seuls des colonnes catholiques peuvent s’installer. Alors le roi exige également la présence d’au moins trois ecclésiastiques par établissement pour porter secours et consolation aux colons et pour assurer l’évangélisation des Amérindiens.

L’évangélisation répond au souhait de l’Église et du roi de France : convertir mais aussi civiliser les « Sauvages ». Un Amérindien qui se convertit au catholicisme et qui adopte le mode de vie des Français devient aux yeux de Louis XIII. L’un de ses sujets, au même titre que n’importe quel colonne français installé en Nouvelle-France.

communautés religieuses
Les premières missionnaires en Nouvelle-France : Au cours des vingt premières années de la colonie, quelques missionnaires religieux se consacrent à l’évangélisation des Amérindiens. Peinture de Charles William Jefferys, réalisée en 1916. Image libre de droits.

L’évangélisation des Amérindiens

À son retour en Nouvelle-France, en 1631, plusieurs Jésuites accompagnent Champlain. Ceux-ci appartiennent à la Compagnie de Jésus, une communauté religieuse influente qui profite de l’appui politique du cardinal de Richelieu. Également du soutien financier de la compagnie des Cent-Associés. La compagnie doit donc fournir sur l’ordre du roi, « tous ce qui est nécessaire aux Jésuites pour exercer leur ministère ».

Pour évangéliser les Amérindiens de la Nouvelle-France, les Jésuites appliquent des façons de faire que leur communauté religieuse utilise déjà dans les colonies catholiques portugaises et espagnoles d’Amérique du Sud. Soit les réductions et les missions.

Les communautés religieuses en Nouvelle-France avant 1663

1615 : Arrivée des Récollets.

1625 : Arrivée des Jésuites.

1639 : Arrivée des Ursulinea et des Hospitalières (Augustines).

1657 : Arrivée des Sulpiciens.

1658 : Fondation de la congrégation de Notre-Dame par Marguerite Bourgeoys.

Quelques notes sur le sujet des communautés religieuses en Nouvelle-France

Église : Avec une majuscule, le mot Église désigne l’ensemble des membres d’une communauté chrétienne. Par exemple, l’Église catholique romaine. Ou encore l’Église anglicane et l’Église orthodoxe grecque.

Ecclésiastique : Membre du clergé.

Évangélisation : Action d’enseigner les Évangiles, les rites et les valeurs chrétiennes en vue de convertir des personnes au christianisme.

Sauvage : Le mot sauvage a été utilisé dans ce sens jusqu’au 19e siècle. Il signifie, à l’origine, « peuple de la forêt ». Puis, à partir du 16e siècle, « peuple primitif, non civilisé. »

Ministère : Ensemble des tâches liées à la fonction d’une personne ou d’un groupe de personnes.

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