Histoire du Québec

Prise de Québec

Prise de Québec

Prise de Québec par les troupes britanniques

Jean-Baptiste-Nicolas-Roch de Ramezay, fils du gouverneur de Montréal Claude de Ramezay, signe la capitulation de la capitale en l’absence du gouverneur Vaudreuil, resté auprès de l’armée.

À Québec, Jean-Baptiste de Ramezay est responsable de la défense de la Haute-Ville. Malade et hospitalisé au cours de l’été, il reprend le commandement le 13 septembre en apprenant que Montcalm est mortellement blessé.

Le même jour, il reçoit de Vaudreuil une directive qui établit les termes de la capitulation. Ces termes avaient été approuvés par Montcalm, ainsi qu’une instruction le prévenant qu’il «ne doit pas attendre que l’ennemi l’emporte d’assaut. Ainsi, sitôt qu’il manquera de vivres, il arborera le drapeau blanc».

Le 15 septembre, les habitants de Québec viennent voir Ramezay et lui recommandent de capituler. Le conseil de guerre se réunit, et treize officiers sur quatorze approuvent la requête des résidents de la capitale.

Cependant, la défense de la colonie s’organise. Vaudreuil et Lévis, revenus de Montréal, se trouvent à quelques kilomètres de Québec.

Le 17 septembre, le gouverneur fait parvenir une note à Ramezay lui enjoignant de continuer la résistance. Mais il est trop tard, puisque Ramezay a déjà pris la décision de se rendre. Le 18 septembre, Charles Saunders et George Townshend signent, au nom de l’Angleterre, les articles de la capitulation.

Pourtant, si Ramezay avait résisté un peu plus longtemps, ce geste aurait peut-être obligé les Anglais à lever le siège avant l’arrivée des grands froids.

Toutefois, les nombreux malades et blessés, les pressions exercées par les habitants, la menace d’un débarquement, ainsi que le moral déclinant de ses troupes amènent Ramezay à prendre cette décision et à céder la ville aux Anglais.

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Prise de Québec. Gravure de Hervey Smith, 1797, image du domaine public.

1 commentaire

  1. […] Mais le combat ne se passe pas seulement au Québec; dernièrement, un regroupement d’anglophones du Nouveau-Brunswick qui se nomment le « Anglo Society of New Brunswick« , un regroupement qui défend les intérêts des anglophones contre les francophones (!). À lire leur site, on croirait que les francos vont débarquer et forcer la déportation des anglos demain matin ! Et dire que nous, Québécois francophones, nous faisons traiter de xénophobes et de racistes, de repliés sur nous-mêmes et de rétrogrades. Quelle blague ! De plus, ils ont demandé et obtenu que la ville de Moncton fasse hisser leur drapeau à l’Hôtel de ville le 18 septembre. Il est sûrement utile de rappeler que le 18 septembre 1759 est la date de la capitulation de la ville de Québec aux mains des conquérants Anglais. […]

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