Par la bouche de mes canons

La défaite des Anglais en 1690

En 1690, la Nouvelle-France et la Nouvelle-Angleterre se cherchent querelle.

Le 16 octobre 1690, les navires mouillent devant la ville. Comme il est de coutume, Phips envoie un émissaire demander au gouverneur Frontenac la reddition de la colonie. C’est par la ruse et la bravade que ce dernier parviendra à retarder l’attaque.

Lorsque l’émissaire débarque, on lui bande les yeux. Afin de lui faire croire que les défenses de la ville sont impénétrables, on lui fait faire un véritable parcours d’obstacles: chemins impraticables, volontaires qui lui barrent le passage, habitants qui se moquent de lui, le pressent et le bousculent, tout est destiné à lui faire croire à une population nombreuse et prête à se défendre, et à des fortifications à toute épreuve. Lorsqu’il arrive devant Frontenac, celui-ci l’accueille dignement drapé de ses plus beaux atours.

C’est à ce moment que Frontenac prononce sa phrase célèbre:  » Je n’ai point de réponse à faire à votre général que par la bouche de mes canons et à coups de fusil; qu’il apprenne que ce n’est pas de la sorte qu’on envoie sommer un homme comme moi… « 

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Par la bouche de mes canons… Photo : © GrandQuebec.com.

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