
Bataille du lac de Deux-Montagnes
Le 16 octobre 1689, soit environ deux mois après le massacre de Lachine, les Français remportent une petite victoire qui permet de soutenir le courage de la population. Après le massacre, les Iroquois continuent leurs attaques dans le voisinage de l’île de Montréal, mais les autorités de la colonie décident d’attendre.
Ce n’est qu’au milieu d’octobre que le gouvernement Denonville envoie Daniel Graysolon Du Lhut et Nicolas d’Ailleboust de Manthet en éclaireurs. Ils sont accompagnés de 28 soldats.
Au lac des Deux-Montagnes, ils tombent sur un groupe de 22 Iroquois qui voyagent en canot. Une bataille s’engage.
Du Lhut fait placer ses canots de manière à ce que les adversaires aient le soleil dans les yeux. Ceux-ci attaquent les premiers, mais sans succès. C’est alors que les canots des Français foncent vers les Tsonnontouans.
Au cours du combat, Frontenac arrive avec des renforts.
19 Iroquois trouvent la mort au cours de la bataille et trois sont fait prisonniers.
Parmi les prisonniers, l’un est brûlé par les Algonquins, alliés des Français, et les deux autres sont envoyés à Québec sur l’ordre du gouverneur.
La bataille du lac de Deux-Montagnes gagnée, ce premier succès redonna confiance aux habitants de la colonie.

Un guerrier iroquois de l’époque. Image du domaine public.
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