La Bataille de Montmorency
Bataille de Montmorency. Quelque 10 800 soldats français et miliciens canadiens ont construit d’imposants retranchements et érigé des dizaines de redoutes en bordure de la rivière Montmorency, en aval des chutes.
De son côté, Wolfe a aussi établi des camps et des batteries à la pointe Lévy, en face de Québec, ainsi qu’à l’île d’Orléans. L’impressionnante flotte de 200 voiles, dont 49 vaisseaux de guerre, qui a transporté 8 500 soldats et 13 500 marins, a jeté l’ancre au large de l’île.
Dans son camp de Montmorency, le général Wolfe fait face aux forces françaises installées de l’autre côté de la rivière. De cette hauteur, il peut observer les défenses ordonnées par Montcalm qui couvrent le pays jusqu’à Québec.
Conquérir Québec au plus tôt, car la saison avance : tel est l’enjeu qu’à la fin de juillet rumine le commandant anglais sur les hauteurs de Montmorency.
*
À 11 heures, le matin du 31 juillet 1759, Wolfe se trouve à bord de l’un des deux navires de transport qui, sous la protection des canons de HMS Centurion, débarquent treize compagnies de grenadiers sur le rivage de Beauport.
Les Anglais occupent une redoute que leur ennemi vient d’abandonner, mais l’ouvrage est sous le feu des lignes françaises et Wolfe constate que ses hommes ne pourront pas le tenir. Il appelle des renforts et ordonne que l’on monte à l’assaut des retranchements sur les hauteurs.
Vers 17 heures 30, le ciel est très sombre : les soldats se lancent à l’attaque sous un feu meurtrier. Un violent orage va interrompre peu après le combat, car la poudre est mouillée.
Les Anglais se retirent, laissant plus de 400 morts, blessés et disparus…
Wolfe trouvera, le 13 septembre, un meilleur moyen de prendre Québec.
Voir aussi :




