Architecture au Québec
L’architecture du Québec est bien particulière et on y retrouve des influences françaises, britanniques, et américaines. L’originalité de l’architecture québécoise est aussi soulignée par le rigoureux climat pour lequel elle a été façonnée.
Ainsi, les réalisations architecturales québécoises sont nombreuses et variées, allant de structures simples bâties par des paysans jusqu’aux œuvres conçues par des architectes bénéficiant d’une renommée internationale.
L’influence du Régime français est surtout visible dans les bâtiments qui ont été construits avant 1760, donc antérieurement à la conquête britannique. Le style architectural de la Nouvelle-France des XVIIe et XVIIIe siècles est facilement reconnaissable grâce à ses fenêtres à vantaux ornés de petites formes rectangulaires, ses murs épais composés de moellons, ainsi qu’à sa toiture pentue et percée de lucarnes.
Évidemment, l’autorité catholique qui régna sur le Québec pendant la majeure partie de son existence, encouragea la construction de nombreux édifices à caractère religieux, tels que la basilique Notre-Dame de Montréal, érigée entre 1824 et 1829.
Le climat extrême de la région, et l’adaptation de la population à celui-ci, a sûrement joue un rôle des plus décisifs. Alors, en observant une création architecturale québécoise, il est possible de distinguer les tendances françaises, anglo-saxonnes et naturelles, c’est-à-dire celles destinées à protéger des rigueurs de l’hiver.
L’embellissement de notre ville de Montréal
Un plan soumis pour étude par le comité des améliorations civiques de l’association des architectes de la province de Québec
Le comité des améliorations civiques nommé il y a quelque temps par l’Association des Architectes de la Province de Québec, s’est assemblé hier après midi au # 5 du square Beaver Hall pour discuter avec plusieurs citoyens importants qu’on avait invités spécialement, un plan d’améliorations dont on avait pour la circonstance tracé les grandes lignes.
L’assemblée était présidée par M. le professeur E. Nobbs, du McGill, président du comité des Améliorations Civiques. Parmi les personnes présentes, membres du comité et invités on remarquait : MM. H. V. Meredith, professeur Cox, de McGill, John Dougail, ex échevin Robertson, J. L. Lacroix, de Lacroix et Piché, E. Maxville, J. R. Gardiner et W. Maxville.
La Chambre de Commerce était représentée par MM. L. J. A. Surveyer, H. Godin, J. O. Labrecque et Fortunat Bourbonnière.
MM. J. O. Marchand et Jos. Venne, architectes, qui font partie du comité, ont été dans l’impossibilité de se rendre à l’assemblée; l’absence de M. Venne était particulièrement regrettable, car il avait été chargé de préparer les améliorations projetées dans la partie est de la ville. En conséquence on n’a pas pu prendre connaissance hier après-midi que du projet des améliorations dans l’ouest.
Le plan soumis hier est à peu près celui dont nous publions ici les grandes lignes. En un mot, on projette de relier tous les principaux parcs et es principales places publiques au moyen de grandes avenues, bien pavées et bordées d’arbres, qui constitueraient l’un des plus beaux ornements de notre ville, en même temps qu’elles seraient de superbes boulevards de promenade. La plupart de ces grandes routes, à commencer de la rue McGill, sont déjà ouvertes ; cependant, les deux routes en diagonales du square Victoria a l’Est et à l’ouest, nécessiteraient de coûteuses expropriations. En outre de ces avenues, dont nous venons de parler on en tracerait d’autres aux endroits désignés sur la carte et dont les principales seraient, à. l’Est de la rue McGill, par la rue des Commissaires jusqu’au chemin Papineau, par le chemin Papineau, jusqu’il la rue Rachel, et par la rue Rachel jusqu’à la Montagne.
À l’ouest on ferait passer une immense avenue à partir de la Montagne, et du chemin de la Côte des Neiges pour venir joindre l’avenue Atwater et la rue Butler jusqu’au bord de l’eau continuant jusqu’au pont Victoria et même jusqu’il l’Île Sainte-Hélène en passant par l’île au million et sur des ponts reliant l’île il la jetée.
Les entreprises les plus coûteuses seraient évidemment les deux diagonales, l’une allant vers l’est jusqu’il la rue Ontario, et l’autre vers l’ouest jusqu’à la rue Guy en passant par la rue Osborne. Tout en félicitant le comité pour le travail qu’il s’impose dans le but d’améliorer notre ville, les personnes présentes ont trouvé d’un côté le projet extrêmement coûteux et difficile d’exécution.
Ces réflexions ont particulièrement été faites par MM. H. V. Meredith et John Dougail qui ont conseillé, le premier de former un comité puissant composé de membres de l’Est comme de membres de l’Ouest, et le deuxième de faire une campagne pour développer l’esprit public parmi notre population. Avant de rendre public aucun plan défini le comité se mettra en mesure de mettre à profit les conseil» de ces deux distingués citoyens.
Voir aussi :