Biographie de Suzanne Martel
Suzanne Martel (née Chouinard) a vu le jour le 8 octobre 1924 à Québec.
Elle a étudié au Collège des Ursulines de Québec, avant de poursuivre ses études à l’Université de Toronto pendant un an, entre 1942 et 1943, où elle obtient un diplôme en littérature et en sciences sociales
En 1943, Suzanne Martel devient journaliste au Soleil, mais elle perd son poste en 1945. À partir de la fin des années 1950, elle se consacre à la littérature.
Elle a écrit des douzaines de livres, essentiellement destinés aux jeunes lecteurs. Dans ses œuvres, les thèmes abordés vont de l’histoire du Québec jusqu’à la science fiction, en passant par le sport (elle a publié sa vision du hockey pee-wee) et les recettes de cuisine. Ses récits sont souvent teintés d’humour.
Dans ses romans historiques, la vie quotidienne des temps anciens est relatée avec de nombreux détails pertinents. Des recherches approfondies permettent à Suzanne Martel de représenter de façon réaliste les coutumes, l’habillement, l’habitation, les mœurs et les habitudes alimentaires des époques passées.
Pour imprégner ses œuvres d’authenticité, Suzanne Martel a appris à cuire le pain dans l’âtre, à conserver les aliments à l’ancienne, à fabriquer des chandelles, à s’éclairer suivant les méthodes d’antan. Elle a également tenté de revivre les expériences des gens d’autrefois, par exemple en descendant des rivières sauvages en canot et en dormant sous la tente.
Son roman pour adolescents Surréal 3000 (paru à l’origine sous le titre Quatre Montréalais en 3000) fut longtemps considéré comme le seul ouvrage de science fiction québécoise digne de cette définition. L’action se déroule dans les profondeurs du Mont-Royal, où des humains se sont réfugiés après une guerre nucléaire. Ils sont persuadés qu’il ne reste plus rien à l’extérieur…
Ses ouvrages fascinent des milliers d’adolescents du Québec ainsi que de l’ensemble du Canada. Plusieurs de ses livres ont d’ailleurs été traduits en anglais.
En 1971, Suzanne Martel fonde Safari, un supplément hebdomadaire pour la jeunesse de Montréal-Matin.
Plusieurs prix littéraires lui ont été décernés, dont le Prix David en 1968 pour Lis-moi la baleine, le Prix de littérature jeunesse du Conseil des arts du Canada en 1982 pour Nos amis les robots, le Prix du Gouverneur général du Canada en 1994 pour son roman Une belle journée pour mourir.

Parmi les ouvrages de Suzanne Martel, citons les suivants :
- Les aigles d’argent (série Montcorbier), 1999
- La musique de la lune – 1919 (série Montcorbier), 1998
- Arnaud de Montcorbier – 1914 (série Montcorbier), 1997
- Première armes – 1918 (série Montcorbier), 1979
- L’apprentissage d’Arahé (série Montcorbier), 1979
- À la découverte du Gotal (série Montcorbier – prélude), 1979
Pour les adolescents :
- Les chemins d’eau (série Menfou Carcajou), 1993
- Une belle journée pour mourir (série Menfou Carcajou), 1993
- Un orchestre dans l’espace, 1985
- La baie du Nord (série Menfou Carcajou), 1980
- Menfou Carcajou, 1980
- Surréal 3000, 1980 (nouvelle version de Quatre Montréalais en l’an 3000)
- Titralak, cadet de l’espace, 1975
- Jeanne, fille du roi, 1974
- Quatre Montréalais en l’an 3000, 1963
Pour les enfants :
- Contes de Noël, 1984
- L’enfant de lumière, 1983
- Au temps de Marguerite Bourgeoys, quand Montréal était un village, 1982
- Nos amis les robots, 1980
- Tout sur Noël, 1978
- Goûte à tout (recettes de cuisine pour enfants), 1977
- Pi-Oui, 1975
- Marmitons (recettes de cuisine pour enfants), 1972
- Lis-moi la baleine, 1966