Biographie de Jean-Paul Riopelle
Jean-Paul Riopelle naît le 7 octobre 1923, à Montréal.
Dans les années 1940, il étudie la peinture avec Henri Bisson et Paul-Émile Borduas et il devient membre du mouvement des Automatistes . Il participe aux expositions des Automatistes en 1946 et 1947.
En 1948, Jean-Paul Riopelle signe le manifeste du Refus global, un appel au changement dans le domaine des arts du Québec.
En 1949, Riopelle déménage à Paris. Il rencontre l’artiste américaine Joan Mitchell avec laquelle il entretient une forte amitié. Les deux artistes s’influencent mutuellement et leurs styles sont très similaires à l’époque. Il devient aussi membre du groupe de l’École de Paris qui inclut également Marc Chagall et d’autres artistes célèbres.
Au fil des ans, Riopelle essaie plusieurs styles, passant du surréalisme à l’abstraction. Il représente sur ses toiles des cubes colorés et de grands aplats. Il réalise aussi des mosaïques qu’il peint à la spatule.
Dans les années 60, Riopelle utilise aussi bien la lithographie, l’encre sur papier, l’aquarelle et le collage, que la peinture à l’huile.
En 1969, le peintre se consacre à la sculpture. L’une de ses œuvres, La Joute, a été installée devant le Stade olympique de Montréal et déplacée plus tard devant le Palais des Congrès de Montréal, sur la place qui porte son nom. En peinture, Riopelle s’intéresse alors aux jeux de ficelle inuits.
Il rentre au Québec en 1972 et s’établie à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, dans les Laurentides. Dans les années 80, Riopelle poursuit sa série sur les oies blanches et les hiboux, commencée dans les années 70. Son œuvre la plus célèbre de cette période est l’Hommage à Rosa Luxembourg qui fut installée pendant des années au Casino de Lac-Leamy (aujourd’hui, cette œuvre est exposée au Musée des Beaux-Arts de Québec).
Dans les années 80, une de ses créations est installée devant l’Opéra Bastille à Paris.
Jean-Paul Riopelle a reçu en 1952 le Prix de l’Unesco à la Biennale de Venise, en 1969, l’Ordre de Compagnon du Canada, puis le Prix Louis-Philippe-Hébert en 1973. Riopelle obtient le Prix Paul-Émile-Borduas en 1981 et le Grand Prix de la Ville de Paris en 1985. En 1988, il est nommé Officier de l’Ordre national du Québec. En 2000, il a été choisi pour figurer sur le Canada’s Walk of Fame, l’allée des célébrités canadiennes (c’est une portion de King Street à Toronto où une étoile immortalise les grands artistes du pays).
Jean-Paul Riopelle meurt sur l’Île-aux-Grues, le 12 mars 2002.

Lire aussi :
- Riopelle fait du rattrapage
- Biographie de Paul-Émile Borduas
- Biographie d’Alfred Pellan
- Place Riopelle à Montréal
- Musée d’Art contemporain de Montréal
- Musée des Beaux-Arts de Montréal
- Musée des Beaux-Arts de Québec
- L’Art magnétique, œuvre de Marc Seguin
- La Joute