
Biographie de Louis-Joseph de Montcalm
Le marquis Louis-Joseph de Montcalm naît au château de Candiac, près de Nîmes, en France, le 28 février 1712.
Encore adolescent, il s’enrôle dans l’armée. En 1741, il combat lors de la guerre de Succession d’Autriche, où il est blessé au moins cinq fois et fait prisonnier, mais sa valeur et ses qualités de commandant sont évidentes et il est promu colonel.
En 1747, il est nommé brigadier des troupes.
Au printemps 1756, Montcalm est envoyé en Nouvelle-France, où il se retrouve sous les ordres de M. de Vaudreuil, gouverneur de la Nouvelle-France avec qui Montcalm n’a jamais pu établir de bonnes relations. La faute en revient en partie à Montcalm qui se révèle, dans ses lettres adressées à ses supérieurs en France, incapable de mettre de côté ses idées préconçues sur l’administration d’une colonie qu’il ne connaît pas encore. De plus, il ne connaît pas mieux la guerre des forêts et des rivières qui n’a rien à voir avec ce qui se pratique en Europe.
La première mission de Montcalm, en juillet 1756, est de détruire le fort anglais d’Oswego. Les Français et les Canadiens ont raison de leurs ennemis, mais Montcalm méprise la méthode canadienne de multiplier les raids un peu partout pour épuiser les Anglais. Selon Montcalm, la façon européenne de mener une guerre «classique» est la seule qui soit «honorable et efficace». Montcalm ne cache pas son mépris des miliciens canadiens et des Indiens.
Pendant l’été 1757, il attaque avec 8 mille hommes le fort William Henry. Les Anglais capitulent, mais Montcalm refuse de poursuivre vers le fort Edward, contrairement aux ordres de Vaudreuil.
Durant l’été 1758, Montcalm défend d’une façon brillante le fort Carillon, menacé par une armée impressionnante. Toutefois, après cette campagne, les Indiens ne veulent plus jamais se battre sous les ordres de Montcalm.
Néanmoins, il se voit confier le commandement des forces militaires au Canada en 1759. Le 13 septembre 1759, lorsque les Britanniques débarquent sur les plaines d’Abraham, Montcalm ne croit pas à une attaque décisive et il tarde à donner les ordres pour repousser les assaillants. Il est blessé mortellement au cours de cette bataille.
On raconte qu’avant de mourir, Montcalm demandait à son chirurgien : « Combien de temps me reste t-il à vivre ? » – « Quelques heures à peine », a répondu celui-ci. – « Tant mieux, je ne verrai pas les Anglais dans Québec ».
Montcalm avait épousé Angélique-Louise Talon du Boulay en octobre 1736. Le couple a eu 10 enfants, dont 6 vivaient en 1752. À la mort du général, en 1759, il lui en restait cinq.

La mort du général de Montcalm. Gravure de l’époque, image libre de droit.
Voir aussi :
- Troupes de la marine
- Régiment de Guyenne
- Régiment Royal-Roussillon
- L’équipement de l’armée
- Bataille de Chouaguen (Oswego)
- Bataille du Fort William-Henry
- Bataille de Carillon
- Bataille des Plaines d’Abraham
Montcalm, homme de cœur, soldat courageux mérite qu’on ne l’oublie pas.
Louis-Joseph de Saint-Véran, marquis de Montcalm
Château de Candiac, près de Nîmes, 28 février 1712 Québec, 14 septembre 1759
La mort du marquis de Montcalm
Encre et crayons sur papier par Jean Antoine Watteau
Ottawa, National Gallery of Canada
© Brigeman-Giraudon
Il était dix heures du matin, ce 13 septembre 1759, lorsque Montcalm, ne pouvant plus contenir ses troupes, leva son épée, et les lança à l’attaque des Anglais de James Wolfe, dont la ligne rouge vif barrait la plaine d’Abraham, devant Québec, à quelque trois cents mètres de la ligne blanche des Français.
Quelques instants plus tard, une salve dévastatrice s’abattait sur les Français, les décimait, créait la panique et blessait à mort le marquis de Montcalm.
Même si la guerre devait durer une année encore, c’est en cet instant et en ce lieu que fut réglé le sort de l’aventure extraordinaire de la Nouvelle-France, depuis ce jour de 1534 où Cartier avait posé le pied sur le sol de Gaspésie, jusqu’à cet instant désastreux de la bataille d’Abraham.
Dans la nuit, les Anglais avaient débarqué à l’ouest de Québec, surprenant les Français, qui les attendaient à l’est. Rien n’était cependant perdu. Car au pas de course, les régiments La Sarre, Languedoc, Béarn, Guyenne, Royal-Roussillon, rejoignaient les milices et les Indiens devant Québec, tandis que l’on savait que François-Gaston de Lévis se trouvait habilement sur les arrières des Anglais.
Il suffisait d’attendre. Hélas, emportés par leur désir d’en découdre, les Français n’avaient pas attendu, et se brisèrent sur le rempart du feu anglais, comme 56 ans plus tard Napoléon à Waterloo.
Le courage, l’esprit offensif qu’avait manifesté Montcalm tout au long d’une carrière exemplaire l’avaient perdu. Engagé à 9 ans, capitaine à 17, colonel à 31, maréchal de camp puis lieutenant général, Montcalm avait participé à toutes les campagnes des guerres de Succession d’Autriche, de Pologne, de Sept ans, fait 11 campagnes, été blessé 5 fois …
Envoyé au Canada en 1756, il y avait trouvé la situation intenable d’une Nouvelle-France qui, avec 65 000 habitants, devait faire face à des colonies anglaises qui en comptaient 1 610 000, appuyées par une marine britannique malheureusement plus puissante que la française.
Il réussit presque miraculeusement avec 5 000 soldats venus de France et quelque 10 000 hommes des compagnies franches de la Marine et des milices locales de la colonie à tenir les Anglais en échec trois années de suite en les battant successivement à Chouagen en 1756, William Henry en 1757, Carillon en 1758.
En 1759, ce sera la défaite d’Abraham : mortellement blessé, ayant toute sa connaissance, il est ramené à Québec, où il décède peu après.
Lorsque, aujourd’hui, on parcourt la grande pelouse des plaines d’Abraham et que l’on regarde le monument qui rappelle le souvenir de ce grand soldat, on ne peut s’empêcher de penser que son sacrifice n’a pas été vain, car si la Nouvelle-France est morte, Québec et Montréal, deuxième ville francophone du monde, sont bien vivantes.
Montcalm est enterré au carré militaire à Québec et son nom est porté par une frégate de la Marine nationale, et une promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr.
Montcalm, homme de cœur, soldat courageux, mérite qu’on ne l’oublie pas.
Général d’armée Forray (cr)
ancien chef d’état-major de l’Armée de terre
ancien Grand Chancelier de la Légion d’honneur
Pour plus de détails consulter les liens suivant:
http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/action-culturelle/celebrations-nationales/2009/vie-politique/louis-joseph-de-saint-veran-marquis-de-montcalm/
http://www.cfqlmc.org/bulletin-memoires-vives/bulletins-anterieurs/bulletin-nd29-decembre-2009/489
Bonne lecture et découvertes.
Soldat Sanspareil
2ème bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ca
http://www.tagtele.com/videos/voir/46581
http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Bonjours, je voulais vous dire que je suis tomber en amour avec celui qui a écrit se site ! (
de quel religion est il