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Incarnation, Marie de l’

Incarnation, Marie de l’

Biographie de Marie-de-l’Incarnation

La Bienheureuse Marie de l’Incarnation, née Marie Guyart, naît le 28 octobre 1599 à Tours, en France. Son mari, M. Claude Martin, meurt en 1619 et elle dédie alors sa vie à la méditation et à la prière. En 1632, elle entre au cloître des Ursulines à Tours et l’année suivante, elle prononce ses vœux. Elle lit les Relations des Jésuites sur le Canada. Elle part pour Québec le 4 mai 1639, en compagnie de deux Ursulines et de Madame de la Peltrie, et y arrive le 1er août 1639, quand Québec n’était qu’une bourgade peuplée de 250 habitants.

La même année, Marie de l’Incarnation fonde un couvent dans la basse-ville de Québec. Ce couvent déménage en 1642 dans un édifice permanent en pierre dans la Haute-ville.

Marie de l’Incarnation se consacre avec zèle à l’éducation des filles françaises et autochtones. Elle écrit des traités théologiques et elle rédige un catéchisme en iroquois, ainsi que des dictionnaires algonquiens et iroquois. Elle est très populaire et de nombreux visiteurs de marque lui rendent visite pour demander des conseils. Mais elle ne quitte jamais le cloître.

On disait à l’époque que sans Marie de l’Incarnation et ses compagnes Ursulines, la ville de Québec et la Nouvelle-France auraient difficilement tenu le coup.

Après un incendie qui réduit en cendres leur monastère en 1650, les Ursulines le reconstruisent.

Marie de l’Incarnation a eu de nombreuses polémiques avec le premier évêque de la colonie, Mgr François de Laval, dont l’opinion sur les mœurs et la conduite ne coïncidait pas toujours avec ce que pensait Marie de l’Incarnation.

Marie de l’Incarnation meurt à Québec le 30 avril 1672, à l’âge de 72 ans.

Dès l’année de son décès, la fondatrice des Ursulines de Québec fut vénérée comme une sainte. Elle été béatifiée par le pape Jean-Paul II en 1980.

Ses écrits (elle a laissé plus de 13 mille lettres, témoignant de la vie sociale, spirituelle et quotidienne en Nouvelle-France) et son œuvre de missionnaire au XVIIe siècle en font une de ces femmes qui ont su s’imposer dans une société qui leur laissait pourtant peu de place.

Aujourd’hui, une avenue de Québec et le Pont Marie-de-l’Incarnation, qui enjambe la rivière Saint-Charles entre le pont de l’Aqueduc et le pont Lavigueur, honorent cette figure mystique.

Marie d'Incarnation

Angle de la rue du Parloir et de la rue Donnacona, près de l’entrée du parloir du monastère des Ursulines, se dresse ce monument , œuvre du sculpteur Émile Brunet, dédié à la gloire de la fondatrice de ce couvent, Marie Guyart, mieux connue sous le nom de Marie de l’Incarnation. Il est l’œuvre du sculpteur Émile Brunet. Ce monument fut dévoilé en 1942 pour souligner le tricentenaire de l’inauguration du monastère des Ursulines à cet endroit en 1642. Photo : © GrandQuebec.com.

Marie de L'Incarnation

Marie de l’Incarnation vue par le Musée Grévin de Montréal. Photo : GrandQuebec.com.

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3 Comments

  1. amy dit :

    Très bon renseignement sur Marie de l’incarnation.
    J’ai bcp aimé car ces infos mont été très utiles pour mon devoirs sur celle-ci et sur le patrimoine religieux mercii 😉

  2. jean-paul dit :

    je dois en savoir PLUS sur marie pour un projet a l’école si quelqu’un pourait mettre plus d’information ce serait grandement apprécié

  3. zombie time dit :

    je pense quil faut avoir plus d’information!!!!

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