Biographie de Léon Trépanier
Léon Trépanier est né en 1881 à Québec.
Il fait ses études supérieures à l’Université d’Ottawa. Ensuite, il travaille comme journaliste à Montréal à partir de 1901. Ses articles paraissent régulièrement dans La Presse, Le Devoir (où il est chef du service des nouvelles dès 1910), La Patrie et dans d’autres publications. Il s’intéresse à la politique et participe activement aux campagnes électorales.
En 1919, Trépanier est nommé délégué de la presse française du Canada à la conférence de la paix à Paris et à Versailles. Pendant cette conférence, il est également directeur – adjoint du Service des renseignements pour le Canada.
En 1921, Trépanier est élu échevin pour le quartier Lafontaine. Il occupe ce poste jusqu’en 1938. De 1928 à 1930, et de 1932 à 1934, il est chef du Conseil municipal de Lafontaine.
De 1925 à 1929, Léon Trépanier occupe le poste de président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. C’est lui qui décide la construction d’une croix au sommet du Mont-Royal. En 1938, Trépanier accepte la direction des Fêtes de célébration du tricentenaire de Montréal, mais il démissionne en 1941, en signe de protestation contre le refus des autorités fédérales, provinciales et municipales de financer les Fêtes pendant la Seconde guerre mondiale.
Puis il se présente, sans succès, aux élections pour le poste de maire de Montréal.
En 1942, il devient attaché spécial à l’adjudant – général de l’armée canadienne et directeur civil adjoint du recrutement pour le Canada.
Léon Trépanier est aussi connu en tant qu’historien spécialisé dans l’histoire du Québec.
Il est membre de la Société historique de Montréal, de la Société des Dix, de la Commission des monuments et sites historiques du Québec et de nombreux autres cercles.
En 1943, Léon Trépanier est décoré de l’Ordre de l’Empire Britannique. En 1963, on lui décerne la médaille d’or de la Société historique de Montréal.
Léon Trépanier a publié un grand nombre de livres sur différents faits et épisodes historiques.
Parmi ses ouvrages, on remarque ses biographies de Sévère-Dominique Rivard, Édouard-Raymond Fabre et Guillaume Lamothe, ses recherches sur l’affaire Walker à Montréal en 1764, sur le premier gouvernement de Concordia, sur Urgel-Eugène Archambault et plusieurs autres.
Léon Trépanier est décédé le 19 septembre 1967.
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