Laviolette

Biographie de Laviolette

Laviolette est né vers 1604 en France. On connaît très peu de choses sur ce personnage. Il était un des subalternes de Samuel de Champlain et commis principal de la Compagnie de la Nouvelle-France.

On ne connaît pas le prénom ni le nom complet du fondateur de Trois-Rivières. On présume d’ailleurs que «Laviolette» était un surnom, comme il était d’usage courant à cette époque. Laviolette était en effet un surnom très commun : plus d’une quarantaine d’individus sans liens de parenté l’ont porté au Québec au XVIIe siècle. Il semblerait que nous ayons affaire à Nicolas Goupil, sieur de Laviolette.

Laviolette est considéré comme le fondateur de la ville de Trois-Rivières. Selon le Catalogue des Trépassés, un manuscrit conservé dans les archives paroissiales de Trois-Rivières, c’est Samuel de Champlain qui, ayant compris la nécessité de fonder un poste de traite des fourrures, charge Laviolette d’établir un nouveau fort. Laviolette conduit alors une embarcation avec un certain nombre d’artisans, de soldats et le matériel nécessaire pour l’établissement du fort à l’embouchure de la rivière Saint-Maurice.

Le 1er juillet 1634, Laviolette débarque sur les lieux (cette date est retenue dans le Catalogue des Trépassés. À la suite d’une erreur d’interprétation, c’est la date du 4 juillet qui est célébrée comme jour de la fondation de la ville de Trois-Rivières. En fait, le 4 juillet 1634 est la date de la prise officielle de fonction par M. Laviolette en tant que directeur du fort). On commence alors la construction du fort en érigeant une palissade de bois derrière laquelle on construit divers édifices.

Le 3 septembre 1634, le Révérend Père Le Jeune et le Père Buteau, de la Compagnie de Jésus, partent de Québec et débarquent quelques jours plus tard au fort pour «y assister les Français pour le salut de leurs âmes».

Laviolette commande le fort jusqu’en 1636. Le 17 avril 1636, il quitte Trois-Rivières et retourne en France (du moins, son nom n’est plus mentionné dans les documents de l’époque, pas plus que la date de son décès, mais certaines sources mentionnent 1660 comme étant l’année de sa mort).

Au Québec, plusieurs rues, places et autres lieux portent le nom du fondateur de Trois-Rivières.

Laviolette
Monument de Laviolette au Parc portuaire de Trois-Rivières. Photographie : GrandQuebec.com.

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6 réflexions au sujet de “Laviolette”

  1.  » Le premier juillet, Laviolette débarque sur les lieux » (trois-Rivières). Mais qu’est-ce que c’est que cette connerie ! l’avez-vous lu l’introduction du « Catalogue des Trépassés » ? Bien sûr que non. C’est bien le 4 , un mardi, comme l’an dernier, qu’il arrive à Trois-Rivières…

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  2. Laviolette n’est pas débarqué à TR le premier juillet 1634, mais bien le 4 juillet comme l’atteste le premier paragraphe du Catalogue des trépassés.

    Le premier juillet c’est quand il est parti de Québec pour se rendre à TR selon la Relation des Jésuites de cette année-là.

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  3. Le gouverneur de TR, Pierre Boucher, qui a vécu et communiqué des années à partir de ce poste de traite, n’a jamais fait mention de ce Laviolette…curieux, non ? Cela devrait éveiller des soupçons quant au véritable fondateur. S. De Champlain par contre est mentionné dans le récit de l’époque,récit que Paul Le Jeune (Supérieur chez les Jésuites) donne des événements. Il y mentionne le nom de Champlain comme le « père fondateur » des trois établissements dont il était l’initiateur (incluant Québec). Que ce dernier ait mandaté quelques jésuites et artisans ici et là pour fortifier les lieux, certainement. Il avait par ailleurs nommé le commandant général Bochart-Duplessis pour amener tous ces colons aux « Trois Rivières » en toute sécurité. Ce dernier semble avoir occuper une fonction très importante, mandat qu’il avait reçu du gouverneur général S De Champlain de surcroît. Paul Le Jeune en fait abondamment mention comme d’un officier fort apprécié par les Jésuites.

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  4. RÉPONSE À CLAUDE BEAUDET. Sur le Bochart, fondatur et comandant de Trois-Rivières, vous lirez ma critique de la thèse de monsieur Yannick Gendron, « L’énigme de Trois-Rivières de monsieur Yannick Gendron: Une critique » de 2019 et son complément: « L’énigme de Trois-Rivières: Une critique – Complément » de 2021, tous deux gratuits, sur Google Livres ou au catalogue de BANQ. Vous y constaterez que la thèse de monsieur Gendron ne tient pas la route. Pourquoi Pierre Boucher aurait-il dû faire mention de Laviolette ? ? ?

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