Le Moyne de Sainte-Hélène, Jacques

Biographie de Jacques Le Moyne de Sainte-Hélène

Jacques Le Moyne de Sainte-Hélène est né le 16 avril 1659, à Montréal. Son père est le célèbre Charles Le Moyne, dont la figure orne le monument à Paul de Maisonneuve sur la Place d’Armes de Montréal. Il est le frère du célèbre soldat Pierre Le Moyne d’Iberville et de l’explorateur Paul Le Moyne de Maricourt.

Il prend part à de nombreuses expéditions à l’intérieur du continent et il combat les Anglais à plusieurs reprises. En 1696, Le Moyne de Sainte-Hélène et ses frères traversent l’Outaouais, les régions du lac Témiscamingue, des rivières Abitibi et de Monsoni et ils arrivent devant le fort anglais Monsipi, situé sur la Baie James. Le Moyne de Sainte-Hélène est le premier à escalader les murs du fort et à pénétrer dans la place l’épée à la main.

Ensuite, Le Moyne de Sainte-Hélène part pour le fort Rupert (Fort Charles) et le prend avec ses hommes. La semaine suivante, Pierre d’Iberville et Le Moyne de Sainte-Hélène assiègent et prennent le fort de Quichicouane, ou Albany (rebaptisé fort Sainte-Anne par les Français).

Pendant l’été 1687, Le Moyne de Sainte-Hélène commande un groupe de 300 Amérindiens qui prend part à plusieurs combats contre les Anglais dans la Baie-James et en Nouvelle-Angleterre.

Jacques Le Moyne de Sainte-Hélène prend le village de Schenectady, en Nouvelle-Angleterre, le 18 février 1690. Après la prise du village, environ soixante-dix personnes, dont 10 enfants, sont massacrés. Les Français tentent d’expliquer le fait par l’action des Amérindiens alliés… En outre, ils prétendent qu’il s’agit d’une vengeance après le massacre de Lachine l’été précédent.

Le 18 octobre 1890, lors du siège de Québec par sir William Phips, Sainte-Hélène est chargé de l’artillerie de la ville. Ses 17 canons parviennent à endommager 8 navires ennemis.

Le 20 octobre, Le Moyne de Sainte-Hélène est envoyé sur le front de Beauport, dont il organise la défense. Au cours du combat, les Français repoussent l’ennemi et capturent trois canons, mais Le Moyne de Sainte-Hélène est blessé à la jambe. La gangrène commence et il meurt à l’Hôtel-Dieu de Québec un mois plus tard.

Notons finalement que parmi les exploits de Jacques Le Moyne de Sainte-Hélène, on peut citer son duel contre François-Marie Perrot, gouverneur de Montréal, survenu en 1684 suite à une insulte du gouverneur (qui a été congédié la même année).

Athore Le Moyne
Amérindiens. Gravure de l’époque. Image libre de droits.

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