
Biographie d’Honoré Mercier
Né à Saint-Athanase (aujourd’hui Sabrevois), le 15 octobre 1840, Honoré Mercier est le fils d’un patriote de 1837- 1838.
Il fait ses études classiques au Collège de Montréal. Il devient avocat puis rédacteur au Courrier de Saint-Hyacinthe, le plus vieil hebdomadaire du Canada.
Honoré Mercier s’oppose à la Confédération canadienne. À son avis, la fondation de la Confédération signifierait la disparition des droits des Canadiens français.
En 1872, Honoré Mercier est l’un des fondateurs du Parti national, qui groupe des libéraux et des conservateurs. Il est élu député fédéral en 1872 dans le comté de Rouville sous l’égide du parti conservateur. Au Parlement fédéral, Honoré Mercier se fait le défenseur des droits des Canadiens français.
Le 3 juin 1879, il est élu député fédéral dans le comté de St-Hyacinthe à Québec.
Trois ans plus tard, il devient chef de l’opposition contre le gouvernement conservateur de Chapleau. Commence alors une lutte entre ces deux figures de l’histoire du Québec qui durera jusqu’à la mort de Mercier.

Honoré Mercier. Photo libre de droits.
La pendaison de Louis Riel est condamnée par le Parti national dirigé par Mercier. En 1887, le Parti national gagne les élections au Québec et Honoré Mercier est nommé premier ministre, le 29 janvier 1987. 5 juillet 1889, le pape lui confère grande croix de l’Ordre de Saint-Grégoire. Le 17 juin, le Parti national gagne les élections il est réélu premier ministre du Québec (Le Parti national d’Honoré Mercier remporte les élections générales avec 42 candidats élus contre 27 conservateurs, 1 candidat du Parti ouvrier et 6 candidats indépendants. 276 641 électeurs sont inscrits sur les listes, 158 932 électeurs ont voté).
En août 1891, il fait un voyage en France, où il est acclamé à Tourouvre, berceau d’immigration vers la Nouvelle-France, au XVIIe siècle, le 31 août 1891.
Mais en décembre 1891, son gouvernement étant soupçonné d’implication dans le scandale de la Baie-des-Chaleurs, Honoré Mercier doit remettre sa démission au lieutenant-gouverneur Auguste-Réal Angers, le 16 décembre 1891. Le lendemain de cette décision, plusieurs manifestations se tiennent au Québec. 4 mille personnes se prononcent en sa faveur à Montréal, le 18 décembre, et 5 mille se rassemblent, le 21 décembre 1891, à Québec.
À la suite de ces événements, le parti de Mercier est battu aux élections, mais il conserve son siège de député.
Honoré Mercier meurt le 30 octobre 1894. Une semaine avant son décès, son ennemi politique juré, M. Chapleau, lui rend visite et ils se réconcilient.
Les funérailles ont eu lieu à Montréal, le 2 novembre suivant. De nombreuses personnes ont suivi le cortège funèbre d’Honoré Mercier, rendant ainsi un dernier hommage à l’ancien premier ministre du Québec.
Le 25 juin 1912, on inaugure à Québec un monument – souvenir d’Honoré Mercier.
Canton de Mercier
Le canton de Mercier s’étend sur la rive est du chenal Opimica qui relie le nord et le sud du lac Témiscamingue, frontière naturelle qui sépare le Québec et l’Ontario.
La ville de Témiscamingue se situe à quelques kilomètres au sud du canton qui traversent dans sa partie sud la route 101 et la voie ferrée du Canadien Pacifique, qui se prolonge jusqu’au nord de Ville-Marie. Le canton est borné à l’est par le lac Kipawa et l’ensemble de son territoire est baigné par les lacs Marsac, Gordon, à la Truite et une multitude de petites nappes d’eau. Son nom rappelle la mémoire d’Honoré Mercier (1840-1894), premier ministre du Québec (1887-1891) qui é au développement de la colonisation, notamment en choisissant le curé Labelle comme collaborateur. Proclamé en 1905.
Circonscription électorale de Mercier
Tiré du district de Montréal-Dorion en 1922, celui de Montréal – Mercier, après avoir subi quelques modifications en 1939, a été nommé Mercier en 1965. En 1992, ses limites ont été légèrement modifiées au sud-est. Située dans les limites de la ville de Montréal au nord-est d’Outremont, la circonscription de Mercier, qui couvre 4,6 km carrés, est essentiellement urbaine et accuse une très forte densité de la population, soit environ 13 000 personnes par km carrés. Elle fait partie, comme ses voisines, les circonscriptions de Laurier-Dorion, de Gouin et de Sainte-Marie-Saint-Jacques, de ce qu’on appelle communément le centre-ville résidentiel de Montréal. La majorité de sa population active, soit environ 11 000 personnes, est employée dans plus de 200 industries manufacturières, dont celles du vêtement, des produits métalliques, du textile et de l’alimentation occupent les premières places. Le nom rend hommage à Honoré Mercier, premier ministre du Québec de 1887 à 1891.
j’aimerais bien savoir plus sur son enfance ( Honorable Honoré Mercier)
[…] Depuis 2006, La Maison de l’émigration française en Canada a ouvert ses portes à Tourouvre. Jean Chrétien, Premier Ministre du Canada, est venu en juin 2000 poser « la première pierre » Après Honoré Mercier en 1891, Tourouvre peut s’enorgueillir d’être le seul village de de France à recevoir la visite du Premier Ministre du Canada et celui du Québec ! […]
J »étais très jeune, lorsque je visitais mes grands-parents à Yamachiche, Québec. Aujourd’hui, la maison de mes ancêtres est classée historique.
Dans l’office de mon grand-père Nérée Beauchemin, récipiendaire de la médaille d’or de l’Académie Française et poète national, il y avait un bronze à l’effigie de Louis-Honoré Mercier,
sous lequel était inscrit: » L’autonomie du Québec. » Cette citation est restée gravée pour toujours en ma mémoire.
En ce moment, où est ce bronze? Peut-être au musée de Trois-Rivières…P.Q. Chose certaine, la question de l’autonomie du Québec demeure l’objet d’une discussion.
Yolande Duchesne