
Biographie de Saint Frère André
Lorsqu’en 1870, le jeune Alfred Bessette devient le frère de Sainte-Croix, rien ne laisse supposer que ce pauvre orphelin sans instruction serait le fondateur de l’Oratoire Saint-Joseph et deviendrait le religieux le plus célèbre du Québec. Sa réputation dépasse largement les frontières du Canada.
Essayons, donc de retracer les principales étapes de la biographie de cette figure énigmatique, l’un des hommes les plus étonnants de l’histoire du Québec.
Alfred Bessette est né le 9 août 1845 à Mont-Saint-Grégoire d’Iberville, à 40 kilomètres à l’est de Montréal. Il est le huitième enfant de Clothilde Foisy et Isaac Bessette, menuisier du village. La famille est pauvre, mais très pieuse.
En 1849, la famille déménage à Farnham, où le père meurt dans un accident en 1855. Après sa mort, la veuve Clothilde, se retrouvant avec neuf enfants dont Alfred qui n’a que dix ans, déménage à Saint-Césaire. Elle décède en 1857.
Alfred vit chez sa tante Rosalie. Il est presque analphabète, petit de taille et peu éloquent.
En 1865, il voyage aux États-Unis pour travailler dans les usines de Nouvelle-Angleterre, puis revient chez lui deux ans plus tard.

Le frère André vers 1930. Photo : domaine public.
Il commence à travailler comme portier du collège Notre-Dame, fonction qu’il occupe pendant quarante ans. Mais le curé de la paroisse, l’abbé André Provençal, qui avait remarqué la piété du jeune homme, le présente aux religieux de la Congrégation de Sainte-Croix où il est accepté en 1870. C’est ainsi qu’Alfred Bessette devient frère André.
Après l’entrée dans la Congrégation de Sainte-Croix, il commence à recommander la dévotion à Saint Joseph à des milliers de malades et d’infirmes qui proclament à haute voix leur guérison. La réputation de frère André grandit et on le surnomme le thaumaturge du Mont-Royal. Il devient guérisseur spirituel et conseiller religieux pour des dizaines de milliers de fidèles qui attribuent leur guérison à l’intervention de frère André et de son patron, Saint Joseph, époux de la Vierge Marie.
Mais sa préoccupation première, en dépit de sa réputation de guérisseur, est toujours de promouvoir l’amour du Christ. Frère André, qui toute sa vie a été affligé de diverses maladies, encourage ses disciples les plus proches à accepter leurs souffrances plutôt que de chercher la guérison. Souffrir rapproche de Jésus qui a connu les affres de la crucifixion…
Cependant, sa réputation se répand, et c’est par milliers que les fidèles se rendent à Montréal pour rendre hommage à ce personnage unique à qui l’on attribue des dons de guérisseur.
En 1904, ses amis et admirateurs, issus des familles ouvrières, l’aident à fonder un modeste oratoire sur le mont Royal, près du Collège Notre-Dame. Cet oratoire devient un lieu de pèlerinage.
Au Canada, on parle un peu partout de ses pouvoirs de guérisseur et plus tard, au cours des années vingt, une basilique plus spacieuse est construite (les travaux, commencés en 1924, sont achevés en 1955). Cette basilique demeure l’un des bâtiments les plus imposants de Montréal. De nombreux pèlerinages y sont organisés et l’oratoire Saint-Joseph est le seul lieu de pèlerinage urbain d’importance au Canada. Un demi-million de visiteurs y viennent chaque année.
Frère André est mort en 1937. Le Québec est en deuil. Une foule impressionnante défile devant sa dépouille dans la crypte de l’Oratoire Saint-Joseph. La mise au tombeau est conduite par le cardinal Rodrigue Villeneuve.
En 1978, Frère André est déclaré vénérable et il est béatifié en 1982. Le 17 octobre 2010, l’Église a canonisé Frère André qui est devenu saint André.
De nombreux monuments ont été érigés en son honneur, dont un au centre de Montréal et un autre dans l’Oratoire Saint-Joseph.
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Monument au frère André, centre-ville de Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.
Frère André : Un ami, un frère, un saint.
« Priez saint Joseph, je vais prier avec vous » (Saint frère André).
« Mettez-vous entre les mains du bon Dieu ; il n’abandonne personne » (Saint frère André).
9 août 1845 : Naît à Saint-Grégoire-d’Iberville Alfred Bessette.
1863-1867 : Période de vie aux États-Unis dans les manufactures de textile.
22 novembre 1870 : Postulant au noviciat de la Congrégation de Sainte-Croix.
27 décembre 1870 : Prise d’habit et adoption du nom religieux de frère André.
1871 – 1909 : Portier au Collège Notre-Dame près de 40 ans.
2 février 1874 : Vœux perpétuels.
1901 – 1936 : Accueil des pèlerins et des personnes malades sur la montagne.
19 octobre 1904 : Fondation de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal.
Juillet 1909 : Nomination comme gardien de l’Oratoire.
6 janvier 1937 : Décès de frère André à l’âge de 91 ans.
12 juin 1978 : Frère André est déclaré vénérable par le pape Paul VI.
23 mai 1982 : Frère André est béatifié à Rome par le pape Jean-Paul II.
17 octobre 2010 : Frère André est canonisé à Rome par le pape Benoît XVI.
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Une histoire passionnante et sa jeunesse rappelle le modèle de la pauvreté dont plusieurs familles québécoises furent assujetties en ces temps.
D`une origine si humble, il faut une passion pour atteindre ce que le Frère André a accompli et continu d`accomplir.
Il est certain que Saint Frère André est un modèle d’humilité pour moi et que je demande à Dieu de permettre que moi aussi je devienne l’instrument qui puisse apporter son amour et sa guérison à l’âme, au corps et à l’esprit de toutes les personnes que j’ai le privilège de toucher.
Quel Saint Homme !!!!! Je suis tellement contente qu’il
soit canonisé Saint……J’ai une petite relique du Frère André
et quand j’ai mal je la passe sur mon membre souffrant.
Je continue de l’invoquer,,,,,,,et j’ai confiance en lui !!!!!
quel homme simple,il me fait penser,dans (les belles histoires des pays d’en haut) julien bessette jouait le role d’un curé de campagne qui vivait pauvrement,dans son presbytaire.je suis heureux pour le frere ANDRÉ,qu’il soit canonisé par le pape apres 73 ans.c’est le deuxieme québécois a se faire canoniser et j’EN SUIS FIER
Quand j`étais petite à l`âge de un an je faisais de l`exéma et j`en faisais tout partout ,après pluisieurs mois d`hospitalisation je suis revenue chez moi avec le même problème.Mais il y a eu guérison en cours de route et ma mère m`a toujours dit que c`était grâce au frère André en qui elle avait une confiance absolue.Donc je suis restée avec cette conviction et elle disait un jour il sera canonisé alors je suis des plus heureuses de ce qui arrive`J`aurai désormais une confiance inébranlable en lui.Murielle Giffard.
c’est très interressant surtout qu’ils en ont parlé y a pas longtemps dans le journal et quel miracle cet homme est et précieux et je crois plus que tout en luiet ses dons de guérisseurs car c’est un homme sain qui a la foois en lui et qui est malheureusement un peu laid du compte de sa pauvreté,il couchais dans un sac de poubelle…
Quel courage cet homme…
c’est très intéressant cette biographie
Merci pour l’inrormation!
qUAND J`ÉTAIS BÉBÉ À L`ÂGE DE UN AN J`AI FAIT DE L`EXEMA ET MA MÈRE M`A CONFIÉE AU FRÈRE ANDRÉ DANS SES PRIÈRES ET ELLE M`A TOUJOURS DIT QUE C`ÉTAIT LUI QUI M`AVAIT GUÉRIE.DONC J`AI UNE GRANDE CONFIANCE AU FRÈRE ANDRÉ.
Le frère André était tout un homme exceptionnel , il me faisait penser a un garçon qui était dans ma classe au secondaire quand jetais tout jeune à Kevin Lacouture maintenant assez âgé mais encore aussi fidèle a son poste comme travailleur au restaurant prince au coin de la rue dans notre petit village, jaimerai beaucoup revoir Kevin a la prochain Kevin Lacouture André bizou
Je suis une des descendente du frere du frere andré
Bonjour, j’aimerais connaître les noms de ses frères et soeurs???
J’ai entendu dire quand j’étais jeune qu’il avait une soeur religieuse qui enseignait à Ville de Laval.
Merci de votre attention
Lorette Michaud-Cléroux
Asaint-Etienne deLauzon(Lévis) Pourquoi a-t-on nommé une rue toute nouvelle portant le nom de Alfred Besset?