Édouard Fabre

Édouard Fabre gagne le marathon

Le 28 août 1915, le Québécois Édouard Fabre, du club Richmond, de Montréal, a gagné le grand marathon du championnat d’Amérique à San Francisco.

Fabre a parcouru les 26 milles 385 verges du parcours en 2 heures 56 minutes 41 secondes.

H. Hoolahan, du club New York, est arrivé deuxième, et Oliver Miller, de l’Olympic Club, troisième.

Les meilleurs coureurs du continent ont pris part à la course. Au long de sa carrière, Édouard Fabre a gagné plusieurs marathons. C’était le troisième marathon que Fabre gagnait en 1915. En effet, le 25 avril au début de la saison, il se classait premier dans le marathon de Boston et le 24 juin de la même année, il remportait une nouvelle victoire dans celui de la Casquette.

Sa victoire à San Francisco a été le glorieux couronnement de sa carrière. Outre ces marathons, Fabre a aussi gagné cet été des courses sur la route. Ses brillantes victoires n’ont pas été des victoires dues à la chance. Édouard Fabre a été l’un des coureurs de son époque les plus réputés du continent américain, sur « une phalange d’étoiles ».

Une nouvelle qui nous vient de l’an 1930 : Édouard Fabre a ouvert son restaurant, hier midi (pour le 3 mai 1930)

Nous avons déjà annoncé l’achat d’un restaurant de rafraichissements par Édouard Fabre, notre courageux marathonien. En effet, Édouard est maintenant lancé pour tout de bon dans les affaires. Il a ouvert son restaurant, hier midi, angle des rues Wellington et Boulevard des Marchands Verdun. Coïncidence assez curieuse : son plus dangereux rival, Phil Granville vient d’ouvrir une boutique de pressage et de dégraissage juste vis-à-vis l’établissement de Fabre. Les deux coureurs de longue haleine entendent montrer par là, qu’ayant franchi le cap de la quarantaine, dans la pleine possession de leurs forces, les charges de leurs vieux jours ne sont pas encore faites pour les effrayer.

De plus, Édouard Fabre, Phil Granville, Eugene Clouette, Henri Cusson et le jeune Finlandais amateur Gabriel Ruotsalainen, franchiront un 10 milles, histoire d’aiguiser leur pointe de vitesse sa vue du prochain marathon international de 590 milles Peter Dawson. Les cinq coureurs partiront du restaurant de Fabre vers 2 heures 30, cet après-midi.

Édouard Fabre
Édouard Fabre dans les années 1900. Photo libre de droit.

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