La Salle, R.-R. Cavelier de

Biographie de René-Robert Cavelier de La Salle

René-Robert Cavelier de La Salle voit le jour à Rouen (Normandie) en 1643.

Élève des Jésuites jusqu’en 1658, il devient novice et prononce ses vœux deux ans plus tard. Pourtant, en 1667, il se fait relever de ses vœux.

Cavelier de La Salle arrive au Canada la même année et fait l’acquisition de seigneuries, terres et maisons, qu’il revend en 1669 afin de financer son expédition vers l’Ohio.

Il a pour objectif de: « trouver le chemin de la mer du Sud, et par elle celuy de la Chine. »

René-Robert Cavelier de La Salle est l’un des personnages des plus aventureux de l’histoire du Québec, mais nous disposons de peu de documents sur sa vie.

Il est assassiné en 1687 dans l’ouest américain dans des circonstances mystérieuses.

En 1675, il reconstruit le fort Frontenac et il est le premier Européen à naviguer sur les Grands-Lacs, permettant ainsi à la France d’étendre son influence jusqu’à l’embouchure du Mississipi.

René-Robert Cavelier de La Salle
Cavelier de La Salle. Gravure de l’époque. Image libre de droit.

Les Sulpiciens lui donnèrent des terre qui sont présentement dans Lachine, à l’entrée actuelle du canal, ainsi que la seigneurie qui s’étendait jusqu’à la tête des rapides. C’est pourquoi on peut dire que La Salle est le fondateur de Lachine.

Il donne à sa seigneurie le nom de Saint-Sulpice, qui deviendra plus tard Côte Saint-Sulpice.

chutes niagara
Photo des Chutes du Niagara : © Nadia Fetisova.

Vers le Mississipi

La hantise des découvertes et le goût des aventures avaient déjà conduit quelques Français dans les plaines de l’Ouest. A leur tour MM. Dollier de Casson, de Galinée et Cavelier de La Salle partaient en expédition de découverte vers la Grande Rivière du Mississipi (juillet 1669). Arrivés au lac Ontario, les explorateurs furent arrêtés dans leur voyage par la maladie, réelle ou simulée, de Robert Cavelier de La Salle. Ce dernier revint à Montréal, sous prétexte de se faire soigner et laissa ses compagnons continuer seuls leur route.

Comme La Salle s’était vanté au départ de découvrir un passage pour se rendre en Chine, son retour hâtif fit donner par dérision au lieu, où il débarqua, le nom de Lachine, qui prévalut depuis lors.

Les deux Sulpiciens ne jugèrent pas opportun de poursuivre leur voyage plus avant dans l’inconnu. Ils se contentèrent d’explorer la rive nord du grand lac Ontario. Ils longèrent aussi la côte orientale du lac Michigan et se rendirent jusqu’aux missions sédentaires des Jésuites, à l’extrémité ouest du lac Huron.

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Après avoir pris possession, au nom de la couronne de France, des territoires environnants des lacs Ontario et Erie, (Archives de la Marine: Collection C 11, vol. Ill, folio, 56) ils revinrent à Ville-Marie et débarquèrent à Lachine au mois de juin 1670.

La Salle reprit bientôt pour son compte le grand voyage vers le Mississipi, qu’il prétendit dans la suite avoir découvert. Mais un autre avant lui avait, le premier parmi les blancs, aperçu les rives du grand fleuve américain: c’était le Canadien Louis Jolliet, accompagné du père Marquette, (17 juin 1673).

On a prétendu que le grand explorateur de la vallée du Mississipi avait imaginé ce moyen pour se débarrasser de ses compagnons et reprendre tout seul ses projets de découvertes. Son caractère extrêmement difficile et autoritaire permet toutes les suppositions.

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