Biographie de Félix Leclerc
Félix Leclerc, compositeur, interprète, comédien et écrivain, est né dans la ville de La Tuque le 2 août 1914.
Il fait ses études à Ottawa. Son séjour au pensionnat, marqué par la solitude et l’incompréhension, a contribué à développer son esprit créateur.
Entre 1934 et 1950, Félix Leclerc travaille dans différents domaines. D’abord à la radio comme animateur, mais aussi comme scénariste de radio-romans et de contes. Ces contes seront publiés: Adagio en 1943, Allegro et Andante en 1944. Il compose et chante déjà, mais il débute comme chansonnier à la fin des années 40, sans grand succès.
C’est en 1950 que sa chanson Le train du Nord et son premier disque sont enregistrés en France et Leclerc est invité à y faire une tournée. À son retour au Québec, on le considère déjà comme un égal de Jacques Brel et de Georges Brassens.
En 1957, à la suite de la sortie de son deuxième disque, le prix de l’Académie Charles-Cros lui est décerné. Mais malgré son succès dans la chanson, il se considère avant tout comme un écrivain.
Cependant, la critique n’accepte pas ses œuvres littéraires et en 1966, il quitte le Québec pour la Suisse où il habite jusqu’en 1970. Puis il retourne au Québec et s’installe sur l’île d’Orléans. La même année, Félix Leclerc se prononce contre l’imposition des mesures de guerres par le gouvernement fédéral et prend position en faveur de l’indépendance du Québec. Il produit des chansons comme L’Alouette en colère, les 100,000 façons de tuer un homme, Le tour de l’Île, J’ai vu le loup, le renard, le lion qui témoignent de ses positions indépendantistes.
En 1975, la Société Saint–Jean-Baptiste de Montréal lui donne le prix Calixa-Lavallée. En 1977, le gouvernement du Québec lui décerne le prix Denise-Pelletier pour l’ensemble de son œuvre théâtrale. Mais Leclerc continue à travailler et à enregistrer des chansons.
En 1978 paraît son recueil de pensées Le petit livre bleu de Félix et l’album Mon fils (cet album deviendra son testament musical). Il continue également à publier des textes politiques lors du référendum de 1980.
Le 26 juin 1985, Félix Leclerc reçoit des mains du premier ministre René Lévesque l’Ordre national du Québec.
Il décède dans sa demeure de l’île d’Orléans le 8 août 1988.
On peut considérer que Félix Leclerc a donné au Québec une identité propre que personne n’est encore parvenu à égaler. Pour montrer sa reconnaissance, le Québec a donné son nom à de multiples rues, écoles et autres institutions. De nombreux livres, articles et films ont été consacrés à l’œuvre et à la vie de Félix Leclerc.
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