Vallée Taconique
Située dans l’arrière-pays de Mont-Saint-Pierre en Haute-Gaspésie, à mi-chemin entre le fleuve Saint-Laurent et les Monts Chic-Chocs, la Vallée Taconique fascine quiconque a l’occasion de la sillonner. Cet endroit déborde d’une neige naturelle exceptionnelle sur deux versants abrupts nichés dans une vallée glaciaire sculptée, il y a 15 000 ans.
La Vallée Taconique bénéficie d’un microclimat maritime nordique qui favorise les conditions de neige excellentes. En effet, environ 600 cm de neige s’y déversent annuellement. En hiver, la vallée attire de nombreux skieurs.
Le terrain de la Vallée Taconique est très diversifié. En effet, deux versants offrent une expérience de glisse des plus enlevantes :
Sur le versant sud-ouest, les lignes sont généralement plus dégagées. On y retrouve en plus deux sous-bois. Toutes les lignes convergent vers la même sortie au creux de la vallée. Les descentes de ce côté comptent entre 350 et 450 mètres (1150 et 1475 pieds) de dénivelé. Un refuge rustique est situé au sommet du versant sud-ouest de la montagne, il s’agit d’un refuge rustique tout équipé offrant de l’espace pour huit personnes.
Le versant nord offre un relief très relevé. Les skieurs ont le plaisir de dévaler des zones aménagées au cœur d’une forêt mature. Les sous-bois se jettent sur une piste dégagée qui offre une vue imprenable sur le canyon de Mont-Saint-Pierre. À chaque descente, on fait 550 mètres (1800 pieds) de dénivelé. À noter que le degré élevé de pente de ce versant est réservé à des skieurs de niveau avancé.
La municipalité Mont-Saint-Pierre offre un accueil exceptionnel à de nombreux visiteurs grâce à son camping municipal boisé, situé au cœur de cette belle vallée glaciaire, dans un environnement naturel sauvage. (Adresse du camping municipal de Mont-Saint-Pierre : 103, route P.G. Coulombe, G0E 1V0). On y retrouve également plusieurs offres d’hébergement et de restauration, ainsi que les réseaux de sentiers de randonnée pédestre, de vélo, de VTT et de motoneige.
Les amateurs de plein air auront également un choix d’activités diversifié dans la Réserve faunique des Chic-Chocs dont le siège social est situé à Mont-Saint-Pierre.
La Vallée Taconique est située à environ 140 km au nord-est de Matane.
Pour en apprendre plus sur la Vallée Taconique, rendez-vous au site Web vallee-taconique.com.
Vallées
Dans leur article « Le modèle glaciaire du centre de la Gaspésie septentrionale » (voir Géographie physique et Quaternaire, 1985), les géographes Bernard Hétu et James T. Gray précisent :
« Les vallées sont beaucoup plus retouchées, surtout les vallées principales. Elles ont été surcreusées dans leur partie aval, parfois même sous le niveau de la mer. De plus, elles ont été calibrées et élargies, ce qui s’est traduit par l’apparition d’abrupts d’érosion glaciaire, d’éperons tronqués et de vallées affluentes suspendues. Du coup, leur profil en travers s’est trouvé considérablement transformé : elles présentent de beaux profils en auge.
La rivière Bonjour coule sur 15 kilomètres dans la réserve faunique de Matane, au cœur de la Gaspésie. Une route secondaire, non pavée bien sûr, longe les deux cours d’eau. S’appelle-t-elle Bonjour en rappel de son ancien vocable, « rivière du Matin » ? Qui sait ? Elle cisaille une vallée dans les montagnes des Chic-Chocs avant de rejoindre, en contrebas, la rivière Matane.

À lire également :
- Municipalité de Mont-Saint-Pierre
- Municipalité régionale de comté de La Haute-Gaspésie
- Région touristique de la Gaspésie
- Fête du vol libre
- Mont Chic-Choc
Municipalité régionale de comté de la Haute-Gaspésie
Municipalité régionale de comté gaspésienne de 5127 km2, située le long du bas estuaire du Saint-Laurent, entre la MRC de Matane, de La Côte-de-Gaspé et de Bonaventure. Son territoire est presque entièrement taillé dans le massif gaspésien, notamment dans les monts Chic-Chocs, à l’exception d’une d’une mince bande littorale qui court de Capucins à Sainte-Anne-des-Monts, s’adosse au massif et se déploie en terrasses jusqu’aux marais du large estran. Établie en mars 1981 et ayant succédé à la municipalité du comté de Gaspé-Ouest, la MRC de la la Haute-Gaspésie (anciennement MRC Denis-Riverin) compte une dizaine de municipalités dont Sainte-Anne-des-Monts, la plus populeuse, et deux territoires non organisés qui couvrent plus de 70% de sa superficie.
Mi-urbaine et mi-rurale, mais non agricole, la population de la MRC est presque exclusivement de langue maternelle française. Les secteurs du bâtiment, des mines, du travail en forêt et de la pêche constituent les sources d’emplois principales de la population active.
Le premier nom de la MRC provenait de celui d’un administrateur de la Nouvelle-France, Denis Riverin (vers 1650-1717), qui fut secrétaire de l’intendant Duschesneau, membre du Conseil souverain, lieutenant général de la Prévôté de Québec, commerçant en fourrures et propriétaire terrien. C’est toutefois en sa qualité d’entrepreneur en pêcheries que se découvre sa relation avec le territoire de la MRC, à travers les seigneuries du Cap-Chat, de la Rivière-de-la-Madeleine et de Sainte-Anne-des-Monts qu’il se vit concéder en 1688 et 1689.