Pabos Mills

Ancienne municipalité de Pabos Mills

Pabos Mills est aujourd’hui un secteur de la ville de Chandler, en Gaspésie.

Au début, la paroisse fondée sur ce territoire en 1860, s’appelait Saint-Dominique-David, rappelant Dominique David, l’un de ses premiers habitants.

Selon les versions les plus répandues, le vocable de Pabos a une origine indienne, notamment micmac. Le mot Pabok ou Pabog signifierait Nappe d’eau au mouvement calme. On est d’avis que l’expression décrit les eaux des rivières du Petit et du Grand Pabos qui coulent dans les environs. Le mot Mills veut dire Moulin. Effectivement, le premier moulin à scie de la région, bâti en 1900, se trouvait sur ce territoire. Il fut construisit près de la rivière et on le connaissait sous le nom de Gaspé County Lumber. On y travaillait le bois de pin. En 1903, ce moulin fut vendu et déménagé près du chenal du côté de l’Anse-aux-Canards.

En 1908, sur la rive ouest en face du Banc de Pabos, les frères King font construire un nouveau moulin à scie de la compagnie Pabos Lumber Co. Ltd. Ce moulin fut en opération à cet endroit jusqu’en 1913. Alors on démolit le moulin et on transporta la machinerie au site où se trouve actuellement la Woodroom de l’Abitibi Paper Price. Le nouveau site fut connu sous le nom de Moulin Rouge.

En 1948, une partie du territoire de Pabos opte pour une annexion à Chandler. Pabos Mills et Grand Pabos Ouest, étant éloignés de Pabos, décidèrent de se regrouper pour former la municipalité de Pabos Mills. Alors, le 1er janvier 1952, on assiste à la constitution de la municipalité de Pabos Mills par détachement de celle de Pabos.

En 1960, une usine de traitement de poisson appartenant à la Fédération des pêcheurs unis, s’ouvre. En 1963, la compagnie Gaspésia Pulp & Paper y construit un moulin à papier.

C’est en 2001 que Pabos Mills, Chandler, Newport, Saint-François-de-Pabos et Pabos se fusionnent sous le nom de Pabos. En 2002, la municipalité de Pabos adopte le nom de Chandler.

Pabos, note historique

L’un des plus anciens endroits fréquentés de la côte gaspésienne, entre Grande-Rivière et Newport, la localité de Pabos, dont le nom est prononcé localement « pabo » et parfois « pabos », ne semble pas avoir été connue comme désignation avant le milieu du XVIIIe siècle. Il faut de plus considérer comme erronée la référence relevée dans maintes sources selon laquelle cette appellation figurerait, sous la forme Paboc, sur une carte attribuée ç un certain Jean Denys (1506 ou 1508). Il s’agit d’une pure légende. En autre, aucune mention de ce toponyme n’est signalée par Nicolas Denys, seigneur des lieux, dans sa description géographique et historique des costes de l’Amérique septentrionale (1672) qui, pourtant, au chapitre IX signale tous les lieux de noms importants de la baie des Chaleurs.

La forme Pabo, appliquée à la rivière du Grand Pabo, figure dans l’acte de concession du territoire à René Hubert en 1696, ce dernier occupant la fonction de huissier du Conseil Supérieur de la Nouvelle-France. La graphie Pabok apparaît cependant de 1753 dans le Registre des Baptêmes, mariages et enterrements des Églises paroissiales de Ste Famille de Pabok, de la Baie des Chaleurs, de Grande Rivière et autres lieux habités de la Gaspésie depuis Echedoik jusqu’à Kamouraska (Archives publiques du Canada).

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Base plein air de Bellefeuille, Pabos Mills. Photo : Base plein air de Bellefueille, pur plaisir

Pour compléter la lecture :

5 réflexions au sujet de “Pabos Mills”

  1. Je suis a la recherche de la famille de Dulcia Gionest qui vivait achandler de 1950 a 1956. Elle aurait fréquenté un marin du nom de GérardMatte qui demeurait a Montréal. Si je ne me trompe pas, son père avait unstand de taxi et son oncle un dépanneur. J’aimerais bien la retrouvée Linda Matte

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  2. Je suis a la recherche de la famille de Dulcia Gionest qui vivait achandler de 1950 a 1956. Elle aurait fréquenté un marin du nom de GérardMatte qui demeurait a Montréal. Si je ne me trompe pas, son père avait unstand de taxi et son oncle un dépanneur. J’aimerais bien la retrouvée Linda Matte

    (Dulcia Gionest, fille de XavierGionest et Louise Meunier, de Pabos Mills. Elle s’est mariée le 18 octobre1958 à Pabos Mills avec Henri Langelier, fils de Alphonse Langelier et Belgina Leblanc, de Sainte-Adélaïde-de-Pabos. )

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