Municipalité régionale de comté Le Rocher-Percé
La municipalité régionale de comté du Rocher-Percé (code géographique 020), se trouve dans la région administrative de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (région touristique de la Gaspésie). Elle est composée de cinq municipalités et d’un Territoire Non Organisé. Au total, la MRC est habitée par environ 20 mille personnes et sa superficie totale est de 3257 kilomètres carrés.
Ce territoire est caractérisé par le développement de la pêche, de l’aquaculture, de l’industrie forestière, des télécommunications, de la biotechnologie marine, ainsi que du tourisme.
Les municipalités de la MRC du Rocher-Percé sont implantées le long du littoral de l’extrémité de la péninsule gaspésienne, où le Canada est né et où les pêcheurs européens étaient présents bien avant la découverte du pays par les Français (sans parler des Amérindiens).
La Route touristique du Rocher-Percé, d’une longueur de 116 kilomètres, parcourt le territoire de la MRC. Elle constitue un véritable musée de la nature et de l’histoire de la région.
MRC Rocher-Percé, note historique
La MRC du Rocher-Percé (anciennement MRC de Pabok) de 3233 km2, située à l’extrémité de la péninsule de la Gaspésie, face au golfe du Saint-Laurent et à la Baie des Chaleurs, entre les MRC de la Côte-de-Gaspé et de Bonaventure. La zone cotière, où se regroupe la population, appartient au versant de la Baie des Chaleurs, peu accidenté et traversé par le cours inférieur de quelques rivières à saumon, les courants y construisent avec les sédiments des formes littorales typiques, notamment des barres. L’arrière-pays, montagneux et rude, appartient au massif gaspésien.
Établie en avril 1981, la MRC pabukoise a succédé à la municipalité du comté de Gaspé-Est. Elle se compose de quelques municipalités, dont la ville de Percé, la plus populeuse, et d’un territoire non organisé qui couvre 60 % de sa superficie. C’est un pays rural, mais non agricole, très largement français de langue maternelle et dont une proportion importante est toutefois anglophone. Surtout concentré dans les environs du parc de conservation de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé, le tourisme constitue l’activité économique principale de la municipalité régionale de comté.
Perce est en effet un centre touristique estival très fréquenté, qui attire notamment des artistes et des artisans. L’économie régionale s’appuie aussi sur l’industrie alimentaire et sur celle du papier. Il est indiscutable que Pabok correspond à une forme ancienne de Pabos. On retrouve cette graphie, en 1753, dans le Registre des Baptêmes, mariages et enterrements des Églises paroissiales de Sainte Famille de Pabok, de la Baie des Chaleurs, de Grande Rivière et autres lieux habités de la Gaspésie depuis Echedoik jusqu’à Kamouraska (Archives politiques du Canada). L’origine et la signification demeurent toutefois l’objet d’hypothèses.
Cap Canon
Le Cap Canon est une toute petite élévation de 15 mètres de hauteur, de 200 mètres de longueur et d’une centaine de mètres de largeur qui ponctue la pointe de terre habitée et de forme triangulaire qui relie presque la ville de Percé au rocher Percé. Le véritable motif de la dénomination de ce toponyme est inconnu. L’abbé C.-E. Roy pense qu’il peut s’agir de la traduction anglaise du mot « chanoine », en l’honneur du chanoine Albertus de Prato, ce qui se révèle improbable, car le cap de Prato ne correspond pas au cap Canon.
Il est par ailleurs possible qu’il s’agisse d’un anthroponyme, car des Irlandais des Jersiais et des Guernesiais ont habité ces lieux, à partir de la fin du XVIIIe siècle, et l’un d’eux a pu y laisser son nom. Cannon, légèrement altéré en Canon. Selon une légende locale, « on aurait trouvé soit les vestiges d’une batterie côtière que Frontenac y installa à la veille de l’expédition de corsaires new-yorkais en 1689, soit un canon, après le naufrage de l’amiral Walker en 1711. » Fait à noter, dans la version française du rapport de 1844 du géologue William Logan, on relève l’appellation « pointe de la Batterie ».
Canton de Malbaie
Entre Percé, au sud, et la baie de Gaspé, au nord, s’étende la canton de Malbaie, proclamé en 1842. Arrosé notamment par la rivière Malbaie qui débouche dans la baie qui porte aussi le nom de La Malbaie, ce canton dont la limite orientale est constituée par le littoral du golfe du Saint-Laurent, a repris dans la première moitié du XIXe siècle un nom très ancien de la toponymie régionale. D’abord connue sous le nom de Baye des Molues (Morues) et identifiée comme telle par le pilote Jean Alfonse, au XVIe siècle, puis par Champlain, en 1603, ce grand rentrant de côté porte le nom de Malbaie dès 1727 sur une carte de Jacques L’Hermitte et se maintiendra ainsi par la suite. De nombreux barachois, tout le long du fond de la baie, interdisent pratiquement l’accostage des navires, ce qui explique sans doute le toponyme qui, de la baie proprement dite, c’est étendu au canton voisin. La population du canton occupe principalement le littoral, entre le hameau de Prével et le village de Bridgeville sis dans le territoire de la ville de Percé, dans la MRC de Rocher-Percé (anciennement MRC de Pabok).
Hameau Mal-Bay
Désignation d’un hameau établi sur la rive nord de la Malbaie, le long de la route 132, à mi-chemin entre Percé et Gaspé, à l’extrémité sud de la péninsule gaspésienne. Petit bastion loyaliste typique, où l’agriculture et la pêche ont toujours prévalu. Mal-Bay offre un magnifique coup d’œil sur l’île Bonaventure et le rocher Percé qui se profilent à l’horizon, dans les eaux du golfe du Saint-Laurent. Le toponyme Mal-Bay, littéralement « la mauvaise baie », est apparu peu après la Conquête, soit vers 1770 avec le contact des langues française et anglaise ; il représente la forme anglaise de l’appellation La Malbaie qui identifie la baie. Le toponyme La Malbaie est adopté au XVIIIe siècle et il remplace les formes archaïques Baie des Moulues (1544), Bay des Morues (1601), puis Baie des Morues (1698). Dans un mémoire daté de 1727, ce rentrant de côté apparaît sous deux noms : Lamas baje et Baje de force morue. Toutefois en 1761, seule l’appellation La Malbaie est en usage. Le cartographe français L’Hermite inscrit La Malbaie en 1780. Dès cette période, il a adaptation graphique du nouveau nom chez les auteurs anglophones et l’hydrographe Des Barres, en donne, un des premiers, une illustration évidente en écrivant Mal-Bay en 1776, forme que l’on retrouve encore aujourd’hui pour caractériser ce hameau gaspésien où prédominent les anglophones. Au XIXe siècle, une mission connue comme Saint-Pierre (Malbaie) ou Saint-Pierre-de-la-Malbaie avait été implantée à cet endroit et on y comptait plusieurs émigrés norvégiens.
Canton de Power
Proclamé en 1936, le canton inhabité de Power est situé à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Percé, en Gaspésie. Son réseau hydrographique, orienté vers la baie des Chaleurs est constitué de la Grande Rivière et de la rivière du Petit Pabos principalement. Ces cours d’eau coulent dans un relief qui culmine à près de 480 m au sud-ouest. William Power (1800-1860), de descendance irlandaise et dont le nom identifie cette géographique, est né à Havre-de-Grâce, Terre-Neuve. Envoyé à Québec pour faire sa cléricature, il est admis au barreau en 1826. Six ans plus tard, il succède à Robert Christie comme député de Gaspé et il siégera à la Chambre d’assemblée du Bas-Canada jusqu’en 1838. C’est d’ailleurs pour cette raison que son nom se retrouve dans cette région. Il terminera sa carrière comme juge à la Cour des requêtes (1840) et enfin à la Cour supérieure (1857).
Coordonnées de la MRC du Rocher-Percé :
129, boulevard René-Lévesque Ouest
Chandler
G0C 1K0.
Téléphone : 418 689-4313.
Site internet de la MRC du Rocher-Percé : rocherperce.qc.ca.

Code Municipalité
- 02028 Chandler
- 02015 Grande-Rivière
- 02902 TNO Mont-Alexandre
- 02005 Percé
- 02047 Port-Daniel-Gascons
- 02010 Sainte-Thérèse-de-Gaspé