MRC Bonaventure

Municipalité régionale de comté de Bonaventure

La municipalité régionale de comté Bonaventure (code géographique 050) fait partie de la région administrative de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et de la région touristique de la Gaspésie. La population de la MRC s’élève à environ 18 000 personnes réparties sur 4457 kilomètres carrés, dont le Territoire Non Organisé (TNO) de Rivière-Bonaventure, qui occupe 3138 kilomètres carrés.

A priori, ces terres n’étaient pas habitées avant le XVIe siècle, quand des Micmacs arrivèrent sur le territoire gaspésien pour s’y établir. Certains historiens pensent même que le séjour des Micmacs se limitait à la saison estivale, quand ils s’installaient le long du littoral pour pêcher.

Les Blancs s’établissent en relativement grand nombre après la déportation et la dispersion des Acadiens vers 1755. On y voit plus de mille Acadiens qui occupent alors les rives de la Baie-des-Chaleurs, à l’embouchure de la rivière Ristigouche et dans les environs. Ensuite, les colons acadiens s’établissent à Carleton (Tracadièche), à Cascapédia, à Paspébiac et à Bonaventure.

Durant l’été 1760, c’est ici que se tient la bataille navale de Restigouche, dernière confrontation entre la France et l’Angleterre pour le Canada, qui se termine par la victoire des forces britanniques.

Dans le dernier quart du XVIIIe siècle, et pendant le siècle suivant, de nombreuses familles de pêcheurs décident de s’y établir. À la même époque, des immigrants britanniques arrivent en Gaspésie, en particulier à New Richmond, Saint-Jules et Cascapédia.

En 1891, on assiste à une tentative de colonisation de ces terres par des familles venues de Belgique. En effet, un curé rédemptoriste belge, le père Henri-Joseph Mussely, y fonde une colonie au nord de l’actuelle municipalité de Caplan. Jusqu’à 80 sujets belges y viennent, mais certains se découragent devant l’épuisant travail de défrichage et les conditions difficiles de la région et ils quittent la colonie. Les autres forment la municipalité actuelle de Saint-Alphonse.

Hameau de Saint-Adélard

À 11 km au nord-est de Bonaventure, dans la partie sud de la péninsule gaspésienne, se situe le hameau de Saint-Adélard comprenant une cinquantaine d’habitations le long du chemin Mercier, à l’intérieur de la municipalité de Saint-Elzéar. La colonisation y a débuté dans les années 1920. Un bureau de poste a été en activité de 1937 à 1951 et on y trouve toujours une scierie. Le toponyme s’inspire du nom d’Adélard Mercier, l’un des fondateurs de ma mission créée en 1924. Le Dixième Rang du canton de Fox a, par ailleurs, pris le nom de Chemin Mercier.

Canton Weir

Situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Port-Daniel en Gaspésie, le canton de Weir a un réseau hydrographique orienté vers la baie des Chaleurs. À 590 m d’altitude environ, au nord-ouest, une ligne de partage des eaux sépare quelques petits affluents reliés à la rivière Bonaventure à l’ouest et des ruisseaux qui se dirigent au sud-est, soit vers les rivières du Grand Pabos Sud et Port-Daniel.

Tous ces cours d’eau sont bien encaissés dans des terrains dont le relief atteint par endroits 487 m. Le nom de cet espace géographique inhabité est dédié à William Alexander Weir (1858-1929), avocat né à Montréal. Tout en pratiquant le droit (1881-1910), il a été député d’Argenteuil à l’Assemblée législative (1897-1910), ministre des Travaux publics et du Travail (1906-1907) et juge à la Cour supérieure du district de Pontiac (1910) puis du district de Montréal (1923). Il est l’auteur d’ouvrages spécialisés sur le Code municipal et sur le Code civil ainsi qui sur la Loi de l’instruction publique. Il est décédé à Londres où il fut inhumé. Ce canton a été proclamé en 1904.