
La Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils
C’est en 1998 qu’un groupe de gaspésiens décide de transformer l’usine abandonnée de l’Anse-à-Beaufils en un havre culturel touristique de Percé, en Gaspésie.
Aujourd’hui, à l’étage de l’usine plus d’une trentaine d’artistes gaspésiens de souche ou d’adoption exposent leurs œuvres. Certains travaillent sur place d’autres préfèrent l’intimité de leur atelier.
Le café – bistro et la terrasse sur quai sont des lieux naturels de rencontre. Il y existe un studio d’enregistrement professionnel et une petite salle de spectacles.
Plus de quinze kilomètres de plaisir nature sur le bord d’une rivière claire et translucide sont offerts par quatre sentiers aménagés de façon sécuritaire. Ponts, escaliers, téléphérique, belvédères, tables de pique-nique, balançoires, toilettes sèches et chalet agrémentent la randonnée.
Pour accéder au village l’Anse-à-Beaufils, il faut emprunter l’autoroute 132 Est ou la 132 Ouest ceinturant la Gaspésie. La Vieille Usine est situé directement sur le quai de la rivière Anse-à-Beaufils.
Adresse de la Vieille Usine :
55 rue à Bonfils Anse-à-Beaufils (Percé)
Téléphone : 418 782-2277.
Site Web de la Vieille Usine : lavieilleusine.qc.ca.
Hameau L’Anse-à-Beaufils
Le hameau gaspésien de L’Anse-à-Beaufils, dont le nom se prononce « bofi » localement, s’est implanté autour d’un havre de pêche, à 10 km au sud-ouest de Percé. À l’extérieur du havre, c’est la grande anse donnant sur la baie des Chaleurs qui porte le nom de Beaufils et elle forme l’embouchure de la rivière de l’Anse à Beaufils, longue d’environ de 10 km. Longtemps, les pêcheurs de Percé, incapables de rentrer chez eux par mauvais temps, trouvaient refuge dans ce petit port protégé. Au XIXe siècle, les établissements commerciaux des Gruchy et Boudreau, de même que ceux de la compagnie Robi , viennent animer la petite anse. À partir de 1898, les embarcations accèdent au bassin par un chenal dragué dont la profondeur actuelle est de 3 mètres.
L’origine de ce toponyme demeure incertaine. Un dénommé Beaufils, jeune noble français en exil, aurait le premier – probablement au XVIIIe siècle – défriché les abords de l’anse. Dans son Journal qui relate deux voyages apostoliques dans le golfe du Saint-Laurent, faits en 1811 et en 1812, monseigneur Joseph-Octave Plessis (1763-1825) note que l’on aperçoit l’anse-à-Beaufils où demeurent six ou sept familles.
La carte de 1832 de l’hydrographe H. W. Bayfield indique Beaufils Bay ; celles de Russell, en 1847 et en 1861, portent respectivement les inscriptions L’Anse au Beufils et Anse à Beaufils. On relève également l’appellation Bonfils sur quelques anciens documents, ce qui peut évoquer la mémoire d’un capitaine de navire, La Marie-Joseph, Pierre Bonfils, engagé pour le Canada en 1723. Il n’est pas impossible, non plus, qu’il s’agisse de beau-fils, expression masculine de belle-fille, brue, ou du patronyme Beaufils très répandu en France. Le « Registre de Ristigouche : 1759-1795 . Baie des Chaleurs et Acadie » (1984) mentionne l’acte de mariage d’Aubin Bon fils de Jean-Bon. Ce patronyme pourrait-il être à l’origine du nom de l’endroit ?

La Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils. Photo : Google Maps.
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